La loi de finances 2014 rendra la vie plus difficile aux classes vulnérables, pauvres et moyennes L'Organisation de défense du consommateur (ODC) a exprimé hier son mécontentement de l'adoption de la loi de finances 2014 et réclamé un budget complémentaire au chef du gouvernement pressenti, Mehdi Jomâa. L'ODC a souligné dans son communiqué qu'elle «désapprouve totalement» l'adoption par l'Assemblée nationale constituante (ANC) de la loi de finances pour l'exercice 2014, en «l'absence de quasiment la moitié des élus du peuple». Pour l'organisation, la nouvelle loi de finances rendra la vie plus difficile aux «catégories consommatrices de manière générale, notamment les classes vulnérables, pauvres et moyennes». Cette loi aura «un impact négatif sur la demande intérieure, le développement et la création de richesse et d'emploi », a-t-elle encore précisé. L'ODC a, également, exprimé son mécontentement, de l'absence de mesures parallèles au profit des catégories sociales précitées, à la lumière de l'augmentation prévue des taux d'inflation et de l'indice général de la consommation familiale dans le cadre «d'un marché libre marqué par la montée de l'anarchie et de la spéculation». L'Organisation a réitéré son intention de réclamer du nouveau gouvernement l'adoption d'un budget complémentaire à même de rendre la confiance au consommateur et d'alléger les charges pesant sur lui et sur l'économie du pays. Lors d'une conférence de presse tenue la semaine dernière, les représentants de l'ODC ont critiqué la loi de finances 2014 et ont demandé l'adoption d'un budget complémentaire. Il s'agit de la deuxième organisation après le patronat à exprimer aussi ouvertement sa désapprobation après l'adoption dans la nuit de dimanche à lundi de la loi de finances 2014, par l'Assemblée nationale constituante (ANC).