Le syndicat général des techniciens supérieurs de la santé publique relevant de la Confédération générale tunisienne du travail (Cgtt) a annoncé hier, lors d'une conférence de presse à Tunis, la tenue d'une grève de deux jours, les 12 et 13 février, avec présence sur les lieux de travail. Selon Néji Ben Toumi, secrétaire général du syndicat, la grève n'affectera pas les services des urgences. Une première grève a été organisée le 27 février 2013, mais les revendications n'ont pas été satisfaites. « Les autorités de tutelle refusent le dialogue, pourtant seul moyen pour résoudre les problèmes», a déclaré Ben Toumi. Chokri Haddouchi, porte-parole du syndicat, est revenu sur les raisons de la grève. Le syndicat demande la révision du statut des techniciens supérieurs de la santé et l'inscription de leur corps de métier dans l'article 2 de la loi portant sur le statut général de la fonction publique. Pour rappel, cet article liste les différents corps de métiers dont le statut particulier peut déroger à certaines dispositions de la loi. Les autres revendications sont l'octroi d'un carnet de soins gratuit par le ministère de la Santé, et non plus par l'Ugtt, et l'augmentation du montant des primes. Le syndicat a annoncé qu'en cas de non-satisfaction des revendications, les techniciens pourraient observer une grève ouverte.