L'arbitre Mohamed Ben Hassana traîne quelques «casseroles» depuis l'exercice écoulé et sa réputation en a pris un sacré coup. La contestation née de la désignation de Ben Hassana pour le match CA-USM entre dans l'ordre naturel des choses. Les faits parlent d'eux- mêmes. Explication: Lors du match aller entre le CAB et le CA (9e journée), Ben Hassana décréta un penalty fictif en faveur des Requins du Nord sans sourciller ni même consulter ses assesseurs. S'il y a scandale, c'est peut-être bien celui-là. Mais cela ne console en rien le CA, dindon de la farce dans ce cas de figure précis. Cet arbitre, «sympathisant» du CSS, comme l'a mentionné le dernier communiqué du Bureau directeur clubiste, a antérieurement vidé l'Etoile de sa substance, la saison passée lors du choc face au CA (cartons rouges et jaunes à la pelle). Ce qui a permis de déblayer le terrain en faveur du champion sortant clubiste sfaxien en prévision du match d'après face à ces mêmes Etoilés, les privant de pas moins de quatre titulaires indiscutables. L'homme en noir a donc des antécédents et sa désignation actuelle a de quoi interloquer plus d'un. On y reviendra. L'apport des internationaux Le CA s'apprête à croiser le fer avec les Bleus de Monastir dans le cadre de la 21e journée de D1. Match piège par excellence pour un groupe clubiste en proie au doute (depuis quelques rondes) mais revigoré par l'arrivée aux commandes de Mondher Kbaier. Les joueurs s'investissent corps et âme à l'entraînement, ce qui dénote un retour à certaines valeurs telles que la cohésion et la détermination. Last but not least, les internationaux sont en hausse. Djabou, brillant face à la Slovénie. Yâakoubi, la force tranquille face à la Colombie, en passant par Matt Moussilou égal à lui-même face à la Libye, voilà de quoi rassurer un staff technique optimiste à l'approche du match face à l'USM. A noter que même Baratli semble avoir retrouvé ses sensations comme aperçu à l'entraînement. Condamnable ! Diriger un groupe de jeunes n'est pas toujours si évident. Depuis longtemps, la relation pédagogique était unilatérale. Aujourd'hui, cette méthode n'est plus aussi efficace, que ce soit dans les écoles ou sur les terrains de sports. Il faut autre chose pour que le capital connaissance et expérience de l'éducateur soit transmis aux joueurs. Il doit y avoir une meilleure efficacité dans la manière et l'art de transmettre des principes, de faire appliquer les consignes. Nous vivons dans l'univers de la communication comme le poisson vit dans l'eau; comme lui, nous y sommes immergés en permanence. L'exemple des derniers écarts d'un groupe de jeunes joueurs est à cet effet condamnable et nous renvoie directement au manque d'encadrement en général. Ce faisant, Ahmed Sassi (défenseur), Ahmed Jameleddine et Ghazi Ayadi (milieux) ont récemment manqué de retenue juste avant le début des play off. Aux éducateurs clubistes de mieux cerner ces différents caractères et de les intégrer de manière effective afin que ces écarts ne se reproduisent plus à l'avenir.