Le militant des droits de l'Homme, Mustapha Abdelkébir, qui préside le comité de négociations qui s'est rendu, vendredi, dans la ville de Zouara, en Libye, en vue d'examiner la possibilité de rouvrir le point de passage de Ras Jédir, fermé du côté libyen, a souligné que les discussions «était fructueuses et constructives», et les négociateurs se sont mis d'accord sur plusieurs points relatifs à la réouverture du poste frontalier. Il a indiqué à la correspondante de la TAP dans la région, que le dialogue entre les deux parties était marqué par le sérieux et la détermination à accélérer la réouverture du point de passage, ajoutant qu'une autre réunion devait avoir lieu hier à Ras Jédir du côté libyen, afin de régler certaines questions organisationnelles pour rouvrir, demain, le point de passage frontalier. Selon le président du comité, la partie libyenne était composée des différents intervenants au poste frontalier, ainsi qu'un représentant du conseil de transition et un membre du conseil local de Zouara. Par ailleurs, à Ben Guerdane, l'acuité des protestations n'a pas baissé et la tension a augmenté, vendredi après-midi, avec des affrontements entre les protestataires qui lançaient des pierres et mettaient le feu à des pneus, et les forces de sécurité qui répliquaient avec des bombes de gaz lacrymogène, pour les empêcher d'atteindre le district de la sécurité. Les protestations sont à leur quatrième jour, dans la ville de Ben Guerdane, pour demander la réouverture du point de passage frontalier de Ras Jédir et le développement dans la zone.
