L'Ugtt n'est pour rien dans la perturbation de la production du phosphate, précise Houcine Abassi Le secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt), Houcine Abassi, a insisté hier à Hammamet, en marge de la tenue du 22ème congrès de la Fédération générale des mines, sur «la nécessité d'accorder la priorité aux régions dotées de ressources naturelles à travers la mise en place d'un modèle de développement équitable». Abassi a précisé que les adhérents de l'Ugtt n'y sont pour rien dans la perturbation de la production du phosphate, appelant à ce que la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) reprenne son rythme de production normal et reconquière les marchés perdus après la révolution. Il a appelé dans ce cadre à ouvrir de nouvelles perspectives de développement dans le bassin minier et les régions limitrophes en valorisant les ressources en eau et les possibilités de susciter de nouvelles idées de projets. D'un autre côté, Abassi a souligné que l'Ugtt est pour un pluralisme syndical respectueux de la volonté des travailleurs et de la représentativité. Le secrétaire général sortant de la Fédération générale des mines, Hassan Issaoui, a déclaré à l'agence TAP que les protestations des chômeurs et leurs sit-in ont provoqué une baisse de deux tiers de la production des phosphates. La Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) doit reprendre le rythme ordinaire du travail pour atteindre une production de 8,5 millions de tonnes par an, a-t-il souligné. Il a appelé à la réactivation du fonds de développement du bassin minier, créé en 1998. 59 députés vont élire le nouveau comité de la fédération générale des mines pour les quatre prochaines années, indique-t-on.