La comptabilisation des meilleures notes obtenues par les étudiants risque de prendre la relève des 25% appliqués au Bac et appelés à être supprimés Au cours de la dernière réunion du Conseil des universités avec le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des TIC (Mesrs+TIC) et les treize présidents des universités ainsi que d'autres responsables du ministère, d'importantes décisions ont été prises.L'examen de la préparation des élections des représentants des étudiants dans les conseils scientifiques prévues aujourd'hui 18 avril a été à l'ordre du jour. A ce sujet, les participants ont souligné la nécessité de réaliser, dorénavant, ces élections au cours du premier trimestre de chaque année universitaire. Quant à l'élection des instances dirigeantes dans les établissements d'enseignement supérieur, le Conseil des universités a recommandé son déroulement au cours du mois de juin prochain. Sur un autre plan, la semaine dernière a vu la fin de la grève de la faim du secrétaire général de l'Uget. L'intervention du ministre en personne et d'autres responsables a été décisive. Les revendications de la partie estudiantine ont été étudiées et des décisions de principe ont été prises. Des assurances ont été données quant à la participation de l'Uget dans les commissions de réforme de l'enseignement supérieur, y compris dans la commission nationale. Au sujet des bourses, il a été convenu d'accepter le principe de l'augmentation et de l'extension du nombre des bénéficiaires après l'accord des parties gouvernementales concernées. Et le point qui a suscité l'intérêt touche à la comptabilisation des meilleures notes obtenues par les étudiants. Ce point décisif et d'autres, d'ordre pédagogique, seront étudiés par le Conseil des universités.Ce dernier point a déjà créé la polémique puisqu'il fait penser automatiquement à la pratique du bonus de 25 % appliqué au Bac. La mesure qui consiste à retenir uniquement les meilleures notes des étudiants entre dans la même optique. Elle pourrait fausser les données et créer de mauvais précédents. Car, d'un côté, on est de plus en plus décidé à supprimer les 25 % du Bac, et, de l'autre, on donne l'impression de planifier un mauvais coup dans le supérieur. En d'autres termes, cela équivaudrait à transférer le handicap de ce bonus au supérieur.