Création d'une cellule d'assistance psychologique aux familles des diplomates Le porte-parole officiel du ministère des Affaires étrangères, Mokhtar Chaouachi, a annoncé, hier, la création d'une cellule d'assistance psychologique aux familles des diplomates Laroussi Gontassi (conseiller à l'ambassade tunisienne en Libye) et Mohamed Becheikh (fonctionnaire à l'ambassade) enlevés en Libye. Joint au téléphone par la TAP, Chaouachi a indiqué que la cellule est composée de représentants du ministère des Affaires étrangères (direction générale des affaires consulaires), du secrétariat d'Etat chargé des Affaires de la femme et de la famille et de deux psychiatres. Il a précisé que la cellule assurera la prise en charge psychologique de ces familles qui traversent une dure épreuve. Le ministère des Affaires étrangères avait, auparavant, mis en place une cellule de crise chargée de suivre le développement de la situation en Libye afin de prendre les dispositions nécessaires en fonction des informations qui seront obtenues concernant cette affaire. Par ailleurs, Chaouachi a indiqué que les contacts se poursuivent avec le ministère des Affaires étrangères libyen pour libérer les deux diplomates enlevés, indiquant que le chargé d'affaires à l'ambassade libyenne en Tunisie s'est rendu dans son pays pour suivre de près l'évolution du dossier. Le porte-parole officiel de la diplomatie tunisienne avait annoncé que les familles des deux Libyens incarcérés en Tunisie lors de l'attentat terroriste de Rouhia dans la région de Siliana, survenu en 2011, sont derrière le rapt des deux diplomates tunisiens. Des sources concordantes indiquent que les deux Libyens sont Hafedh Dhabaa alias «Abou Ayoub» et Imed Liwaj Badr alias «Abou Jaafar Al Libi» condamnés à 20 ans de réclusion en Tunisie. A noter que le porte-parole officiel du Tribunal de première instance de Tunis, Sofiène Sliti, avait annoncé, vendredi, dans une déclaration à l'agence TAP que le ministère public a ordonné l'ouverture d'une enquête sur le rapt des deux diplomates tunisiens. Pas de chantage Mokhtar Chaouachi, porte-parole officiel du ministère des Affaires étrangères, a déclaré, hier à la TAP, que les négociations sur la libération immédiate du conseiller à l'ambassade de Tunisie en Libye, Laroussi Gontassi, et de l'agent local, Mohamed Becheikh, enlevés en Libye ne sont soumises ni au chantage ni à la pression. Il a ajouté que les contacts se poursuivent entre le ministre des Affaires étrangères, Mongi Hamdi, et son homologue libyen concernant cette affaire. Il convient de rappeler la création d'une cellule d'assistance psychologique aux familles des diplomates enlevés en Libye. La cellule, dont la mise en place a été annoncée hier, regroupe des représentants du ministère des Affaires étrangères (direction générale des affaires consulaires), du secrétariat d'Etat chargé des Affaires de la femme et de la famille et de deux psychiatres. Le ministère des Affaires étrangères avait, auparavant, mis en place une cellule de crise chargée de suivre le développement de la situation en Libye. La cellule est composée de représentants des présidences de la République et du gouvernement et des ministères de la Défense nationale, de l'Intérieur, de la Justice, des Droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle.