L'Espérance a dominé la compétition de la tête aux pieds. Son titre est amplement mérité. Stade olympique de Radès. Temps frais. Public enthousiaste. Arbitrage correct de Walid Jeridi. EST-USM 1-0 (0-0). But de Ragued à la 51' de jeu. Expulsion de Coulibaly. EST : Moez Ben Chrifia, Sameh Derbali, Khelil Chammam, Chamseddine Dhaouadi, Mohamed Ben Mansour, Houcine Regued (Msakni), Khaled Mouelhi (Mbarki), Harrison Afful, Oussema Darragi, Ahmed Akaichi (Gharsellaoui), Yannick Ndjeng USM : Abderrahmen Baâbourra, Aymen Ben Amor, Wael Sammoud, Marius, Houssem Slimane, Nidhal Saied, Fousseni Coulibaly, Borhene Ghannem, Zied Machmoum, Wajdi Saidani, (Youssfi) Hassen Messaâdi (Issaoui) C'est avec beaucoup de panache et de mérite que l'Espérance a de nouveau inscrit son nom au palmarès du football tunisien. Les gars de Bâb Souika ont encore une fois fait prévaloir leur rigueur et leur réalisme pour venir à bout d'un ensemble monastirien bien en jambes mais en manque d'inspiration offensive. Forte de son statut de chef de file du football tunisien (indice Fifa de l'Iffhs du mois de mai 2014), l'EST a pris le taureau par les cornes dès le coup d'envoi. Privé de Issaoui et Youssefi d'entrée de jeu, l'USM a laissé passer l'orage tout en remontant le terrain au fil des minutes. L'Espérance accélère la cadence à partir du premier quart-temps. Darragi, frais à souhait, varie les services et enchaîne avec Ragued via Akaichi. Il aura fallu un bon quart d'heure avant d'assister au premier corner de la rencontre. Au marquage de Darragi, Coulibaly exécute le geste de trop et l'arbitre voit rouge. L'EST joue en supériorité numérique et le match devient quelque peu déséquilibré. Les gars du Ribat résistent mais ce n'est qu'un simple report. 34', Ben Mansour d'un heading rate le coche suite à un centre-tir d'Afful. 38', Chamsedine Dhaouadi manque de peu le cadre. On en restera là pour le premier half. Le champion déroule De retour des vestiaires, l'EST évolue d'entrée en patron. Darragi sert Akaichi, dont le service vers Ragued ne laisse aucune chance au gardien. Le match s'emballe et l'Espérance monte au régime. Mourad Okbi incorpore le géant Issaoui et l'ex «Sang et Or» Youssfi sans résultats. Akaichi, par deux fois, et Afful, sur le couloir droit, mettent le feu mais butent sur le gardien. Même si elle n'a pas présenté son meilleur football, l'EST de Krol aura primé par sa bonne gestion du match et de la saison. Elle reprend la marche de la consécration après une courte pause d'une saison. Au coup de sifflet final, l'Espérance était victorieuse. Elle a dominé la compétition de la tête aux pieds. Son titre est amplement mérité.Personne ne peut en douter.