Le secrétaire d'Etat au Développement durable, Mounir Majdoub, a souligné, récemment, que la réouverture de la décharge publique de Guellala à Djerba, fermée depuis presque deux ans, est aujourd'hui indispensable, alors que les composantes de la société civile de la région refusent cette solution et exigent le transfert des déchets de l'île à la décharge de Bouhamed M. Majdoub, qui s'est déplacé mercredi à Djerba, a indiqué, lors d'une réunion avec les représentants de la société civile que «en l'absence d'une alternative et d'une solution à l'accumulation des ordures dans l'île et ses éventuels impacts sur la santé et la dynamique économique, il est indispensable de s'entendre avec toutes les parties concernées sur une solution urgente qui sauve l'île et la saison touristique». Le secrétaire d'Etat s'est engagé, ainsi, à appliquer la loi, à respecter toutes les normes et à introduire toutes les réformes et réhabilitations nécessaires au niveau de la décharge, en attendant le parachèvement des études et le lancement d'un appel d'offres concernant la réalisation d'un projet de valorisation et de recyclage des déchets pour la prochaine période. De leur côté, les représentants de la société civile ont appelé l'Etat à assumer ses responsabilités dans le traitement des problèmes de gestion des déchets, qui constitue, selon eux, une affaire nationale et non locale ou régionale. Ils ont insisté sur leur refus de rouvrir la décharge de Guellala et répondu par la négative à une demande de convaincre les habitants de cette localité d'accepter la réouverture du site.