Le nombre de nuitées dans le pôle touristique de Tabarka a enregistré une légère augmentation au cours de la première moitié de l'année 2010 atteignant 120.212 contre 103.602 pendant la même période de l'année 2009 . Les touristes tunisiens occupent la première place avec environ 95.297 nuitées , suivis des Algériens, des Français , des Italiens , des Anglais , des Allemands et des Suédois. Le nombre des arrivées, pendant cette période, a été estimé à 54.022 touristes contre 43.088 au cours de la même période de l'année 2009. Il faut reconnaître que le tourisme à Tabarka a enregistré ces dernières années une évolution significative grâce aux nouvelles réalisations touristiques qui ont vu le jour, telles que l'aéroport international, le port de plaisance, un terrain de golf couvrant une superficie d'environ 110 ha, 29 unités touristiques avec une capacité de 6.252 lits, 4 clubs de plongée sous- marine, deux centres équestres, une station thermale à Hammam-Bourguiba située à 40 km de Tabarka et les sites archéologiques de Bulla-Regia et Chemtou. Il faut préciser à ce propos que le lancement de plusieurs festivals, notammment le festival international de la photo sous-marine, Coralis, du jazz, du raï ou encore la semaine de la musique du monde, a été d'un apport considérable dans la consolidation de la vocation touristique de la ville du corail et a consititué une réelle attraction. Malheureusement, ces rendez-vous, qualifiés des principaux atouts de la région, sont en train de disparaître progressivement mais «sûrement» en raison d'une mauvaise organisation et autres considérations... plutôt personnelles!? En plus de toutes ces questions, l'on reconnaît que l'ouverture de nouvelles lignes aériennes reliant Tabarka à plusieurs villes européennes a renforcé de manière efficiente le développement du secteur. Par ailleurs, et dans le cadre de la diversification du produit touristique dans la région, des circuits verts sont organisés dans les zones montagneuses de Tabarka, Aïn-Draham-Ghardimaou, comportant notamment des randonnées équestres et pédestres dans les périmètres forestiers préalablement équipés de balises d'orientation et d'aires de repos dans les clairières. Le tourisme culturel a été également renforcé dans le gouvernorat de Jendouba avec la réalisation du musée de Chemtou. Ce musée a été réalisé dans le cadre de la coopération tuniso-allemande, moyennant une enveloppe de 1,4 million de dinars. Cet espace propose aux visiteurs des témoignages sur la vie politique, économique et sociale du royaume numide.