L'ingérence politique dans le football, vue d'un très mauvais œil par la Fifa, était à l'ordre du jour. En France, le président démissionaire de la FFF, Jean-Pierre Escalettes, et l'ex-sélectionneur des Bleus, Raymond Domenech, étaient entendus à l'Assemblée nationale, mais ne révélaient rien de nouveau sur le fiasco sud-africain. "Il n'a jamais été question pour le gouvernement français de s'ingérer dans les affaires de la Fédération française de football. Simplement, il y a la volonté de traiter de sujets qui dépassent largement les sphères de la FFF et l'aspect comportemental en fait partie", s'est justifié le porte-parole de l'UMP. Au Nigeria, le président Goodluck Jonathan interdisait, quant à lui, aux Super Eagles toute compétition internationale pendant deux ans le temps de "remettre de l'ordre" dans l'équipe . "Nous sommes allés à la Coupe du monde et y avons été confrontés à toutes sortes de problèmes. Nous pensons que nous devrions nous asseoir et commencer un travail d'introspection", a ajouté un responsable de la fédération nigériane, qui a informé la Fifa de cette décision. Celle-ci n'a pas encore officiellement réagi, mais son président, Sepp Blatter, avait déjà prévenu qu'en cas "d'ingérence politique", la Fifa "interviendra, quelle que soit la taille du pays" en suspendant sa fédération.