Les trois compartiments sont visés pour que l'équipe retrouve son aura Au Club Africain, on doit d'ores et déjà penser à la prochaine saison. Au risque de nous répéter, l'exercice 2013-2014 a été un fiasco avec, à la clé, une quatrième place en championnat et une élimination en quarts de finale de la Coupe de Tunisie. Quand on voit les moyens financiers mis à la disposition de l'équipe senior, on se demande comment le Club Africain n'arrive pas encore à jouer les premiers rôles et, de surcroît, à ne pas décrocher une qualification en coupe d'Afrique, Ligue des champions ou CAF. La première cause de l'échec est l'instabilité du staff technique. Deux entraîneurs ont succédé à Adrie Koster, Landry Chauvin et Mondher Kbaïer, sans pour autant améliorer la qualité du jeu et le rendement. Chauvin ne maîtrisait pas la situation et Kbaïer a été victime de son conservatisme. Peut-être que s'il avait fait preuve de plus de fermeté, il aurait réussi. Aujourd'hui, les faits sont là. La seconde cause de l'échec concerne l'effectif. Que de joueurs ont débarqué au club pour le quitter ensuite sans avoir versé la moindre goutte de sueur. Nous citerons Prince Tagoe, Ali Mathlouthi et Salifou entre autres. La cause est que ces recrutements n'étaient pas étudiés. Les responsables clubistes n'ont pas le droit de refaire les mêmes erreurs. Cette fois, le casting doit être réussi. Recrutements ciblés Et pour ne pas aller droit au mur, le premier recrutement à effectuer est celui de l'entraîneur. Actuellement, la piste portugaise est à l'ordre du jour. Est-ce le bon choix, on le saura après. C'est à l'entraîneur de voir son effectif, de l'évaluer et de proposer les postes à pourvoir. Il s'avère, à l'issue de l'exercice, que le Club Africain a besoin de renforts dans ses trois compartiments. En défense d'abord. Après le recrutement officiel de l'Algérien Hichem Belkaroui, c'est d'ailleurs le seul réalisé à ce jour, des renforts sont exigés sur les flancs. Il faut absolument trouver un concurrent sérieux à Hamza Agrebi, un des hommes forts des vestiaires clubistes. On parle de l'éventualité du Cabiste Hamza Mathlouthi. Ce n'est qu'une hypothèse pour le moment, mais ce serait le meilleur recrutement. Ne parlons pas du flanc défensif gauche. Ni Bouslimi revenu de prêt d'El Gawafel Gafsa, et encore moins Oussama Haddadi n'ont convaincu. Le recrutement d'un latéral gauche est une priorité absolue. Notons, au passage, qu'au niveau de l'axe central, on pourrait voir ressurgir Mohamed Ali Yaâcoubi qui n'aurait pas trouvé preneur. Il faut donc de la concurrence à tous les postes de la défense, même à celui de gardien de but. La saison écoulée, Rebaï a débarqué du CSS. Il n'a pas été capable de décrocher une place de second gardien, ayant été barré par l'international olympique Seïf Lahouel. On raconte que les responsables sont sur les traces du Cabiste Farouk Ben Mustapha. Venons-en maintenant au milieu du terrain. Nous ne comprenons pas l'acharnement des recruteurs clubistes à enrôler des pivots. Dieu sait combien l'équipe a besoin des services d'un régisseur. L'arrivée de Korbi la saison écoulée était inutile, d'autant que nous venons de découvrir le jeune Ouedhrefi dans le même rôle. Le Club Africain a plutôt besoin d'un créateur, un joueur capable d'adresser une dernière passe, puisque Hedhli n'a pas fait l'affaire et que Djabou a été mal utilisé, aucun entraîneur n'étant parvenu à lui trouver sa véritable place sur le terrain. Enfin, l'équipe a besoin d'un buteur, un véritable numéro 9, beaucoup plus adroit que Moussilou et Ezechiel. Et qu'on ne nous ramène pas Karl Max. Ce n'est qu'à ce prix que le Club Africain peut réussir sa nouvelle saison.