1) L'Organisation de la femme arabe, sous l'impulsion des Premières Dames dans les pays arabes, demeurera au premier rang des forces vives, des organisations nationales et des composantes de la société civile, à œuvrer pour lutter contre la violence à l'égard de la femme 2) Les droits de l'Homme demeurent menacés, imparfaits et inachevés tant que le phénomène de la violence à l'égard de la femme n'aura pas été éradiqué dans ses dimensions psychologique, physique, sociale, économique, politique, culturelle et médiatique 3) La femme arabe est appelée à rompre le mur du silence qui entoure le phénomène de la violence à l'égard de la femme et qui l'empêche d'exprimer ses souffrances. Le silence de la femme est une participation indirecte à la pérennisation du phénomène et une acceptation tacite de ce fléau 4) L'éradication du phénomène de la violence à l'égard de la femme n'est pas seulement une consécration des droits de l'Homme et de leur culture, mais aussi une éradication de l'un des facteurs qui entravent le développement des sociétés arabes 5) La violence à l'égard de la femme est l'un des phénomènes qui portent le plus atteinte à l'essence de l'humanité et à ses acquis, un phénomène qui atteste que la communauté humaine a encore beaucoup de chemin à faire pour parfaire l'humanité de l'homme 6) Le meilleur moyen de lutter contre ce phénomène, c'est d'adopter une approche culturelle, éducative et médiatique avant de passer à l'aspect législatif et répressif 7) La situation de la femme palestinienne exige un surcroît de solidarité et de soutien en vue de conforter ses capacités de résister et de se maintenir sur son territoire