La loi du 10 décembre 2003 comporte les dispositions appropriées pour lutter contre le terrorisme Béji Caïd Essebsi, président de Nida Tounès, a déclaré, samedi, que «la Tunisie n'a pas besoin d'une nouvelle loi pour la lutte contre le terrorisme et il n'existe aucun vide législatif sur ce plan puisque la loi de 10 décembre 2003 comporte les dispositions appropriées pour lutter contre ce fléau». Lors d'un débat télévisé sur la chaîne privée «Nessma», BCE a indiqué qu'il «ne faut pas parler de libertés quand il s'agit de personnes qui tuent», estimant que «l'Armée nationale est capable de lutter contre le terrorisme» et qu'il faut encore une volonté politique ferme pour lutter contre cette menace. Evoquant la récente attaque terroriste survenue à Henchir Ettalla au mont Châambi (Kasserine), le président de Nida Tounès a qualifié l'acte de «catastrophe» et de «grande crise». Il prévoit que «d'autres actes terroristes pourraient survenir en Tunisie et même dans les villes si les mesures nécessaires ne sont pas prises très rapidement». En ce qui concerne la coopération entre la Tunisie et l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme, BCE a déclaré que les deux pays ne peuvent pas se passer de cette coordination. De plus, la lutte contre ce fléau exige «une coopération régionale solide parce qu'aucun pays n'est à l'abri de cette menace», a-t-il dit. Sur un autre plan, Caïd Essebsi a renouvelé son appel pour prolonger la période d'enregistrement des électeurs, précisant que son parti a appelé au report de la date des prochaines élections présidentielles pour que «celles-ci soient organisées dans toute transparence». D'après lui, Nida Tounès est «porteur d'un projet social, civilisationnel et international différent des autres partis», se disant convaincu que celui-ci (son parti) œuvre pour l'interêt du pays. «Le peuple doit se réveiller pour savoir pour qui voter le jour du scrutin», a encore lancé BCE.