Plusieurs personnalités sportives ont confirmé leur candidature aux prochaines élections. Marqueront-elles des «goals» ou s'avéreront-elles de mauvais joueurs ? La loi du terrain le prouvera... Ils seront au moins une dizaine de célébrités sportives à avoir annoncé, officiellement, leur candidature aux prochaines élections présidentielle et législatives. Commençons d'abord par le challenge de la présidentielle pour lequel se présenteront Slim Riahi (président du Club Africain), Hamma Hammami (ex-joueur du même club) et Slaheddine Zahaf (ex-président du Club Sportif Sfaxien). Pour la parade des législatives, entreront en lice Moncef Sellami (ex-président du CSS), Ridha Charfeddine (actuel président de l'Etoile Sportive du Sahel), Ziad Tlemçani (ex-international de l'Espérance Sportive de Tunis) et Tarek Dhiab (ex-monstre sacré du football tunisien). D'autres noms non moins connus pourraient être de la partie, tels que Ahmed Mghirbi (ancienne gloire du ST), Hammadi Agrebi (ex-stratège du CSS), Mounir Mehdoui (ex-dirigeant de l'ESS), Mohamed Salah Frad (actuel président d'El Makarem de Mahdia), Kamel Romani (actuel président de l'Association sportive féminine du Sahel). Tout ce beau monde, bien qu'encore indécis et fortement sollicité, n'a pas pour autant écarté l'hypothèse de se présenter aux élections. Récapitulons maintenant pour relever les remarques suivantes : – La plupart des candidats cités ont opté pour le camp de Nida Tounès – Deux candidats libres pour la présidentielle, à savoir Slaheddine Zahaf et... Ahmed Mghirbi – Ennahdha qui, décidément, cache encore ses cartes, n'a révélé que le nom d'un seul candidat, en l'occurrence Tarek Dhiab, qui était (il l'est toujours) l'un de ses chevaux de bataille. – Cette liste pourrait s'allonger dans les tout prochains jours, une fois les listes officielles des différents partis et mouvements définitivement établies. A l'occidentale ? Reste maintenant à savoir si cette «invasion sportive», une première dans l'histoire des élections en Tunisie, fera long feu ou s'avérera, au contraire, un... feu de paille. En attendant, il est bon de rappeler que le sport a souvent mené aux plus hautes hiérarchies politiques. Deux exemples saillants et inoubliables: Georges Bush Jr était le président d'un grand club américain de basket-ball, avant d'atterrir à la Maison-Blanche, Silvio Berlusconi, homme fort du célèbre club de football l'AC Milan, a fait deux mandats à la tête du gouvernement italien. Slim Riahi and Co leur emboîteront-ils le pas, ou seront-ils de mauvais joueurs qui auront à fourrer leur nez ailleurs que dans la politique ?