Les Zarzissiens espèrent reussir la passe de deux Skander Kasri aurait souhaité que son équipe dispute son prochain match mercredi. Une journée de préparation en plus pourrait toujours lui être utile. Mais le fait de faire jouer l'ESZ, mardi, paraît injuste. C'est le tirage au sort qui en a décidé ainsi et la Ligue nationale de football professionnel n'y est pour rien, dites-vous. Oui, mais pourquoi recourir au tirage au sort quand il y a une logique ? En programmant CSHLif-ESZ, à mardi, les Sudistes n'ont bénéficié que de trois jours de repos et un jour passé dans le bus qui les a emmenés à Tunis ; alors que d'autres équipes, comme l'ASD et l'ASM, ont eu droit à sept jours de récupération et de préparation entre la première et la deuxième journée. Malgré ces imprévus, la précieuse victoire acquise lors de la journée inaugurale aux dépens de Gafsa va sûrement permettre aux protégés de Kasri d'affronter le CSHLif avec un bon moral, même si cet adversaire se trouve, lui aussi, dans une situation similaire si ce n'est meilleure, dans la mesure où il a vaincu l'EST et qu'il jouera devant son public. Le staff technique de Zarzis a été contraint de préparer un menu assez spécial qui ne lui facilite pas la mission pour effectuer un travail en profondeur et s'attaquer aux carences constatées contre Gafsa. «Je suis obligé de composer avec. Je n'ai pas le choix», nous confie Skander Kasri, sans cacher son optimisme. Une séance de décrassage, vendredi. Des exercices légers, en fin de journée, dimanche après un voyage de 550 km. Et, une dernière séance, lundi, à l'heure du match. C'est insuffisant pour espérer corriger les maladresses commises au cours de la première rencontre et parfaire la cohésion entre des joueurs qui ont entamé la préparation assez tard. Des retouches s'imposent. Le compartiment défensif a fourni une bonne prestation, jeudi dernier. Les deux axiaux et le latéral gauche étaient intraitables. Le gardien, en bonne forme. Dans la zone médiane, Mosrati était au-dessus du lot. Toujours le premier au moment de la récupération et de la relance, il a bien bougé et a constitué un danger permanent pour l'adversaire. A un degré moindre, l'on peut citer Régueï, auteur du second but espérantiste. C'est plutôt l'attaque qui n'était pas très percutante. «En dépit de la victoire, le rendement était approximatif. L'impression était qu'il n'y avait pas d'entente entre Besson et Slama. L'attaque aurait dû marquer deux ou trois autres buts, vu les occasions créées. Et, je leur ai toujours dit que la manière compte beaucoup dans un match de foot.» souligne Kasri, avant d'ajouter «On n'est pas parfait. Nous devons poursuivre le travail avec la même détermination. Mentalement, les joueurs sont conscients. Ils savent pertinemment qu'une deuxième victoire consécutive, cette fois en déplacement, leur permettra d'entrer dans la cour des grands». Pour ce qui est de la formation qui affrontera ce mardi le CSHLif, Kasri reconduira la majorité de ceux ayant donné satisfaction contre EGSG. Toutefois, l'incorporation de Aounalli d'emblée est fort probable. Boudafra et le Russe Nugzar restent en ballottage. Formation probable : Krir, Jeridi, Jouini, Bacha, Robei, Régueî, Jbali, Mosrati, Boudafra (Nugzar), Aounalli, Besson.