L'ODC appelle le Conseil national pour la protection du consommateur à se réunir dans les plus brefs délais Le ministère du Transport a nié, dans un communiqué publié hier, l'augmentation des prix des abonnements scolaires pour l'année scolaire et universitaire 2014-2015, affirmant que le projet d'augmentation des prix des tarifs du transport est «encore à l'étude». Dans le même communiqué, le ministère réfute les informations diffusées par certains médias concernant son intention d'augmenter les prix des abonnements scolaires et universitaires subventionnés par l'Etat à hauteur de 90%. L'Organisation de défense du consommateur (ODC) s'était opposée, lundi, à l'intention du ministère du Transport d'augmenter les prix des abonnements scolaires et universitaires, qualifiant cette mesure «d'inappropriée» et susceptible d'affaiblir les capacités des familles à faire face aux dépenses croissantes vu la détérioration de leur pouvoir d'achat». L'organisation a appelé le gouvernement à instaurer la gratuité de ce service pour les enfants des familles nécessiteuses, les véritables cibles de la Caisse générale de compensation (CGC), et à maintenir les prix des abonnements scolaires et universitaires en faveur des autres élèves et étudiants. Taux d'inflation et autres indicateurs L'ODC a exhorté le Conseil national pour la protection du consommateur à se réunir dans les plus brefs délais, précisant que cette réunion sera consacrée au retour à la hausse du taux d'inflation ainsi qu'à l'indicateur général de la consommation familiale. L'objectif est de prendre des décisions à même de mettre fin à cette situation qui a alourdi les charges des couches sociales vulnérables et de la classe moyenne, affirme le communiqué. L'organisation souligne que les élèves et étudiants concernés par le transport scolaire et public appartiennent notamment aux couches sociales démunies auxquels doivent s'adresser les services de la CGC. Elle a affirmé que l'augmentation du coût de la rentrée scolaire et universitaire accentuée par l'incapacité des parents à l'affronter figure parmi les causes principales de la rupture scolaire précoce qui a atteint un niveau «effroyable», s'élevant à près de 110 mille jeunes en rupture scolaire en 2014.