Des expériences pilotes sont actuellement menées dans certaines municipalités en attendant leur généralisation Des experts tunisiens et allemands se penchent sur la finalisation d'un projet visant à associer les récupérateurs informels des déchets, «Barbacha» dans les circuits organisés. La récupération des déchets constitue en Tunisie une source de revenu pour 8 mille personnes. Une série de suggestions ont été avancées, hier, lors d'un atelier de travail sur le thème «l'intégration structurelle du secteur informel dans la gestion des déchets communaux en Tunisie». Selon le coordinateur général du projet, Ahmed El Euch, des expériences pilotes sont menées actuellement dans les municipalités de la Marsa et d'El Mnihla, en attendant leur généralisation. Les partenaires du projet se réuniront à nouveau en octobre prochain pour établir une feuille de route adaptée à la réalité tunisienne, a-t-il ajouté. Les associations chargées de l'environnement, a-t-il préconisé, peuvent assurer en une première étape l'encadrement des récupérateurs informels, en attendant la création d'un syndicat pour organiser cette activité. Cette rencontre brainstorming est organisée à l'initiative de l'Agence allemande de coopération (GIZ) et des représentants du Réseau régional pour la gestion intégrée des déchets dans la région MENA (SWEET-NET) et en collaboration avec l'Agence nationale de gestion des déchets (ANGed). L'objectif étant de faire un état des lieux de la situation avant le lancement du projet.