Libré et Buscher qualifiés : le CSHL comptera, à Métlaoui, sur de nouvelles et précieuses armes Chaleur torride et tartan «inhospitalier» risquent de peser dans la performance des Verts à Métlaoui. C'est du moins ce que craint l'entraîneur Gérard Buscher : «Il y a des paramètres dont il faut tenir compte, prévient-il. Il va faire 42 degrés, et l'on va jouer sur un terrain indigne en tartan de 3e génération. Je crois que ce genre de pelouse n'est pas réglementaire, mais bon! Il faut faire avec. Ce sera compliqué puisque, trois jours après, nous serons opposés au Stade Tunisien et mes joueurs risquent de traîner des ampoules aussi grosses qu'une pièce de cinq dinars». «Les valeurs de toute une région» Buscher ne tarit pas d'éloges sur l'adversaire de cet après-midi: «C'est une vraie bonne équipe solide à tous les postes et drivée par un excellent entraîneur qui est malheureusement sous-estimé. La saison dernière, il a fait du bon boulot. Métlaoui joue bien au football, il sait être accrocheur et bénéficie du soutien d'un public chaud mais correct. Il défend les valeurs de sa région», analyse-t-il. «Tout le monde fait le maximum» L'objectif sera tout à l'heure de prendre au moins un point, de l'aveu du patron des Boukorninois. «Mais nous y allons pour gagner, renchérit-il. Nous visons 3 ou 4 points dans les deux sorties qui suivent. Compte tenu de problèmes de présidence et du comité directeur, chacun fait le maximum. Nous avons, certes, réalisé une contre-performance face à Zarzis, mais globalement, nous sommes dans les temps, dans nos objectifs, je ne m'inquiète pas. La victoire face à l'EST remédie d'une certaine façon à la défaite devant l'autre Espérance. Un coach tout seul ne peut pas tout faire, mais cela va se régler, je demeure optimiste puisque tout le monde veut faire le maximum: les joueurs sont payés au niveau des salaires, les primes vont être servies. On est tous embarqués dans le même bateau. Je connais le club, et puis il y aura le mercato d'hiver pour remédier aux carences», analyse un entraîneur parfaitement au fait des us et coutumes de la maison pour y avoir longtemps exercé par le passé. Mejri toujours absent Grand absent face à l'ESZ, le gardien Larbi Mejri le sera une nouvelle fois tout à l'heure dans le Sud-Ouest. «C'est à titre de protection que je vais le ménager, je ne veux prendre aucun risque, surtout que son remplaçant Hamza Béhi et le 3e gardien Bilel Hamami me donnent satisfaction», indique le coach boukorninois qui rappelle néanmoins que «Mejri reste le portier numéro un». En revanche, l'effectif sera renforcé pour la première fois par le meneur de jeu Michael Buscher et par l'attaquant Didier Libré, finalement qualifiés. «Quand il y a un retard de préparation, quand les solutions de rechange viennent à manquer, lorsque vous ne disposez pas de trois joueurs pour suppléer les titulaires et apporter la fraîcheur, vous êtes forcément dans la difficulté. Mais un bilan se fait au bout de dix matches, pas de deux sorties comme c'est le cas aujourd'hui», conclut-il.