Il y a eu quelques occasions. Mais que de balles perdues de part et d'autre! Stade Olympique de Radès. Temps chaud. Pelouse en excellent état. Assistance moyenne. EST et USM font match nul : 0-0. Arbitrage de Khaled Guizani. EST : Ben Chérifia, Derbali, (Mbarki 67'), Dhaouadi, Jabeur, Abdi, Ragued, Mhirsi, Darragi (Mhedhbi 46'), Afful, Akaichi, Jouini (Samti 78'). USM : Bdiri, Ben Amor, Ben Mahmoud, Ayadi, Slimane, Marius, Claude (Ben Rebah 86'), Gharbi (Troudi 58'), Zaouali (Messaadi 39'), Junior, Saidani. Tous ceux qui se sont déplacés hier après-midi au stade de Radès l'ont sans doute regretté. Le jeu était si fade, particulièrement durant la première mi-temps, qu'on s'ennuyait à mourir. C'est qu'en 45 minutes de jeu, il y a eu des semblants d'occasions. Que de balles perdues dans les derniers mètres à cause de tirs non cadrés! A se demander si les attaquants ont bien travaillé aux entraînements ! A l'image de Darragi, qui se faufile sur la droite avant de tirer juste à côté (4'). Mhirsi ne fait pas mieux lorsque son tir placé, mais terriblement mou, est intercepté sans difficulté par le portier usémiste, Bdiri (12'). Les visiteurs n'affichent pas une meilleure mine durant la période initiale, à l'instar de Claude, servi par Ben Amor, qui rate le cadre de prêt (13'). Bref, si l'Espérance s'est montrée plus engagée, la formation monastirienne n'a pas présenté grand-chose sur le terrain. Bdiri, l'homme du match Seul le gardien Makram Bdiri a fait l'exception. En deuxième mi-temps, il a sauvé son équipe à deux reprises de deux buts tout faits. Une première fois à la 61' lorsqu'il annula la tête plongeante de Mhedhbi. Une deuxième fois à la 83' en s'interposant à trois tirs successifs de Mhirsi sur la transversale, en dégageant la balle d'Akaichi avant de repousser celle de Mbarki. Il faut dire que de tous les joueurs usémistes qui ont foulé hier la pelouse du Stade de Radès, seul Bdiri est sorti du lot. Pour le reste, Mourad Okbi a du pain sur la planche pour construire son équipe. Chez les «Sang et Or», des joueurs comme Darragi et Jouini doivent se remettre sérieusement en question. Nous y reviendrons. Enfin, un mot sur l'arbitre : Khaled Guizani a toléré le jeu violent. Ali Abdi, responsable de la fracture de la cheville de Zaouali, méritait bien un carton rouge.