La rentrée scolaire commence à se profiler à l'horizon. Pour l'administration de tutelle, du moins. Et pour bon nombre de familles, enseignants et enseignés. Qu'en sera-t-il au Cap Bon cette année ? Parlons profil d'ensemble, tel que présenté par la Direction régionale de l'enseignement à Nabeul. Cette année, ils seront 142.498 élèves à prendre, ou reprendre, le chemin de l'école pour rejoindre l'un ou l'autre des 345 établissements de l'enseignement que compte la région au double niveau du primaire et du secondaire. Avec au total 8.658 enseignants. Pour le primaire d'abord, ce sera relativement simple comme bonjour : ils seront 80.927 élèves à se répartir sur les 269 écoles que compte la région avec au total 4.100 instituteurs et institutrices devant le tableau de classe. En ce qui concerne le deuxième cycle de l'enseignement de base, le secondaire et le technique, c'est un peu plus compliqué. D'abord au niveau de la population d'élèves, puis, du nombre d'établissements qui vont les accueillir, ensuite, de l'effectif des enseignants. Pour cette nouvelle rentrée scolaire, le nombre des élèves est de 61.571 au total. Ils se répartissent comme suit : 33.239 élèves dans les 45 collèges que compte la région, 25.926 lycéens dans 24 établissements et 1.104 élèves dans les sept collèges techniques du gouvernorat. A cela s'ajoutent 1.302 élèves inscrits au collège pilote et au lycée pilote du gouvernorat, avec 519 élèves pour le premier et 783 pour le second. Côté enseignants, ils seront 8.658 au total : 4.160 instituteurs, et 4.558 professeurs, collèges et lycées confondus. Du reste, sur le plan de l'infrastructure, cette nouvelle rentrée est placée sous le signe de l'optimisme. Du côté administratif, en tout cas. A côté du grand point d'interrogation marqué cette année par la création d'un nouveau collège à Sidi Jedidi, sur la route de Zaghouan du côté d'Hammamet, l'on compte un ensemble appréciable de travaux d'extension, de réaménagement, d'entretien... Au niveau des extensions d'abord, on enregistre, à la veille de la rentrée, la création de deux nouvelles salles de classe au collège Tahar-Ben Achour à Dar Chaâbane El Fehry, deux salles pour l'enseignement technique au collège de Korba et trois salles de classe au lycée 2- Mars de la même ville, deux salles spécialisées et une salle ordinaire au lycée Ibn Sinaâ à Grombalia, puis une cantine à l'école primaire de Béni Ayeche (Grombalia). A cela s'ajoutent des travaux d'entretien relatifs à l'infrastructure dans son ensemble. Essentiellement au niveau des établissements les plus touchés, ici ou là, par le délabrement. Et cela ne se compte pas sur les doigts d'une seule main ! Cela va du petit bloc sanitaire par endroits à la vieille toiture, maintenant quinquagénaire qu'il s'agit donc de réaménager avant qu'il n'y ait péril en la demeure, en passant par certains réseaux d'assainissement, salles de classe, ou de prof, portes et fenêtres, réseau électrique, étanchéité, badigeonnage, peinture... Ces travaux concernent notamment, et à titre d'exemple, le lycée de Hammam-Ghezaz (Kélibia), le lycée Taïeb Mehiri à Menzel Témime et l'école primaire de Tamezrat qui relève de la même délégation et dont le cas est vraiment à étudier (bloc sanitaire, portes, fenêtres...), l'école de Rouiguet à El Mida, l'école primaire El Fath à Barraket Sahel (Hammamet), le collège place des Martyrs à Nabeul, le collège 23 janvier 1952 à Béni Khalled, le collège Ali Belhouane à Kélibia... En somme, un ensemble de travaux d'extension, de réaménagement et d'embellissement des plus louables. D'autant plus que l'enveloppe globale allouée à ces différents travaux est d'environ quatre milliards de nos millimes, nous a-t-on affirmé. Ce qui est à saluer. Nul ne peut l'ignorer. Mais il y a encore beaucoup à faire. Ce qui est un peu délicat. Parce que, maintenant, dialoguer avec tous ces enseignés et enseignants de la situation sociale et économique n'est pas une mince affaire.