La future cité économique sera réalisée à Enfidha et sera dotée de toutes les structures économiques, touristiques et culturelles pour permettre aux hommes d'affaires tunisiens et étrangers d'avoir, à leur portée, des services performants conformément aux standards internationaux. La Tunisie aura, enfin, sa cité économique de haut niveau. C'est un projet caressé depuis des années sans pouvoir être réalisé pour diverses raisons. Maintenant, c'est officiel, le projet sera concrétisé pour le grand bonheur de tous les acteurs économiques, les investisseurs tunisiens et étrangers, les exportateurs et les importateurs. On vient d'annoncer, en effet, ce projet lors de du Forum de l'investissement qui a eu lieu récemment à Tunis. La cité va regrouper les différentes structures chargées des finances, de l'investissement et des services administratifs y afférents. A l'instar des pays développés économiquement, la Tunisie veut avoir, elle aussi, son point économique névralgique où seront regroupés tous les services dont ont besoin les hommes d'affaires afin qu'ils puissent mener à bien leurs affaires et contribuer à la croissance économique. En l'absence d'une telle cité, les hommes d'affaires sont souvent confrontés à des problèmes épineux lors des opérations courantes comme celles qui concernent les procédures relatives à l'investissement —même si des améliorations sensibles ont été accomplies dans ce domaine—, à l'acquisition des équipements de travail, au transport... Simplification des circuits administratifs De dimension internationale, la cité économique de Tunis regroupera aussi des structures touristiques, sociales et culturelles modernes comparables à celles qui existent dans les pays européens. En fait, l'ancrage de l'économie tunisienne dans l'économie mondiale passe, entre autres, par l'aménagement de nouveaux espaces économiques et financiers et la mise à niveau de structures existantes. C'est que les investisseurs étrangers exigent notamment, avant de s'établir dans notre pays, des établissements performants et des services de haut niveau utilisant les technologies de communication de pointe. L'objectif étant d'effectuer les différentes procédures en un minimum de temps dans un environnement attractif. Un travail reste à faire, parallèlement, à l'allégement de la paperasse et à la simplification des circuits administratifs. Cette cité serait réalisée dans la zone d'Enfidha relevant du gouvernorat de Sousse qui constitue un pôle industriel et touristique prometteur et qui regroupe déjà plusieurs entreprises tunisiennes et étrangères. La zone abrite aussi le projet du port en eaux profondes qui va avoir, lui aussi, un rayonnement sur toutes les autres zones économiques. Au cours des dix premières années, la cité économique devrait générer quelque 250 mille postes d'emploi, ce qui contribuerait à baisser le taux de chômage notamment parmi les jeunes diplômés de l'enseignement supérieur. Les objectifs fixés pour ce projet sont ambitieux puisque les responsables veulent faire de cette cité un lieu de rencontres de tous les hommes d'affaires de la Méditerranée. C'est en Tunisie que les investisseurs de l'espace méditerranéen pourraient travailler ensemble dans le cadre d'un partenariat actif ou d' actions ponctuelles de coopération en vue de réaliser des projets rentables de haute technologie. La Tunisie est prête à mobiliser la main-d'œuvre spécialisée pour satisfaire toutes les demandes des partenaires européens et arabes. D'importantes manifestations internationales pourraient être abritées par cette cité qui offrirait des espaces dotés des technologies de pointe et d'une grande capacité d'accueil pour offrir aux invités de notre pays le meilleur cadre d'affaires. Par ailleurs, la cité serait dotée d'un centre de communication commerciale international, ce qui faciliterait les exportations de la Tunisie vers des pays africains, asiatiques et arabes. On va profiter de la situation géographique stratégique de notre pays et de ses rapports privilégiés de coopération avec les différents pays du monde pour dynamiser les échanges commerciaux des entreprises résidentes et non résidentes. Dans la foulée, le secteur touristique serait en mesure de tirer profit de ces activités économiques en proposant aux hommes d'affaires des séjours de qualité dans des hôtels somptueux et des circuits touristiques culturels et écologiques.