Nette domination de cette invincible paire qui rafle la mise là où elle passe. Prévu initialement vendredi, le tournoi final a été avancé pour samedi pour des raisons purement organisationnelles. Le rectificatif opéré n'a pas influé sur la présence des fans de volley-ball de plage et des vacanciers. Le festival a vécu une journée intense et connu un spectacle complet, coloré et brillamment animé. Le stade préparé dans le site de Mansoura était rempli. Le public, tout comme les athlètes des douze équipes, furent impressionnés par le haut niveau d'organisation. Les équipes s'étaient vaillament battues avec pour objectif de soigner leur classement et de tenter également de conquérir l'une des trois places offertes dans le tableau principal. Quelques instants avant de pénétrer sur le sable pour disputer la finale, la paire dominatrice de tous les tournois du circuit et championne de la compétition arabe des nations, Arafat-Chouaïb, a été fortement applaudie. «Nous avons affiché une certaine suprématie sur tous nos concurrents grâce à notre bonne tenue physique, notre rapidité et notre force d'exécution. La finale sera encore plus difficile. J'espère cependant que nous serons les champions cette année», déclare Naceur Arafat. Près d'une heure plus tard, sous une chaleur caniculaire et devant des spectateurs enthousiastes et connaisseurs, la paire invincible venait à bout en deux sets (21-13, 22-20) des Kélibiens Limam et Lengliz qui ont cependant fait preuve d'un tempérament accrocheur. Le bloc de Limam et les smachs de Zied Lengliz sur l'aile droite répliquant de belle façon aux blocs de Arafat et à l'habileté tactique de Chouaïb. Des erreurs de placement surtout au contre ont fait la différence pour que le duo kélibien s'attribue la seconde place. Une superbe affaire et un titre mérité pour l'intouchable duo Arafat-Chouaïb. Du début jusqu'à la fin du circuit, cette étonnante paire prit le jeu à son compte sans concéder de répit à son adversaire. Un scénario qui résultait d'un schéma mis au point pendant l'échauffement avant chaque rencontre en fonction de la particularité de l'adversaire. Une performance en tout cas qui en appellera d'autres. «Nous postulons à devenir les meilleurs en Afrique. Nous pensons aux Jeux olympiques de 2016», affirme Chouaïb. Le duo champion a empoché le grand prix de la finale, deux mille dinars, outre les trois mille sept cent cinquante dinars des précédents tournois et les mille dollars à l'issue de son exploit en championnat arabe.