Alors que le syndicat général de l'enseignement de base signe des accords avec le ministère de l'Education, des milliers d'élèves attendent vainement leurs enseignants Dans un protocole d'accord conclu, vendredi dernier, entre le ministère de l'Education et le syndicat général de l'enseignement de base, une solution aurait été trouvée aux problèmes en suspens. C'est d'ailleurs ce que veut faire comprendre un communiqué de ce même syndicat. Tant il est vrai que l'on ne sait plus si ce feuilleton va se terminer ou non. De nombreuses écoles primaires sont aujourd'hui sans instituteurs dans plusieurs disciplines. Nous sommes dans la deuxième semaine et pourtant, des milliers d'élèves n'ont pas commencé leurs cours faute d'enseignants. Il y aurait le refus de certains de rejoindre les postes dans lesquels ils ont été désignés. D'autres seraient en grève de soutien à leurs collègues, etc. Dans tous les cas, le ministère devrait réagir au plus vite et le syndicat général de l'enseignement de base, quant à lui, se doit de contribuer efficacement à aider les parents à trouver des maîtres à leurs enfants. Le préjudice est important. Ce syndicat devrait montrer de façon irréfutable qu'il est, également, du côté des parents. Si on reprend les termes de l'accord récent intervenu ces derniers jours, on remarque que la question des retraites est en voie d'être résolue. Les deux parties sont d'accord pour que les postes des partants à la retraite en octobre 2014 soient considérés comme des postes vacants. Pour ceux qui quitteront aux mois de novembre et de décembre 2014, la décision n'entrera en vigueur qu'après le départ. Pour la réduction des heures de travail, il a été convenu de les fixer à 20 heures par semaine pour les maîtres principaux issus des ISFM et qui ont été promus au grade de maîtres d'application principaux au cours du mois courant. De leur côté, les enseignants détenteurs d'une licence ou d'une maîtrise intégrés dans le grade de maîtres principaux en septembre 2013 puis dans le grade de professeurs en septembre 2014 bénéficieront de 18 heures hebdomadaires. Le volet des suppléants a, également, figuré dans les accords. L'intéressé choisira la région où il sera désigné en tenant compte de son classement par ordre de mérite. De plus, il choisira le poste qu'il désire dans la région où il a été désigné. Cette opération serait coordonnée par les représentants du ministère et du syndicat. En cas de litige dans les affectations, il y aura recours aux critères du mérite et de la situation sociale du suppléant.