Coup de massue pour un CSS qui échoue aux portes de l'apothéose continentale - Public nombreux, temps clément, terrain en bon état - CSSfaxien-Vita Club : 1-2 (score à la mi-temps : 1-1) - Arbitrage de : Doué Noumandiez Désiré (Côte d'Ivoire) assisté par ses deux compatriotes : Sanguifolo Yeso et Marins Donatien Tam - Buts : Derbali (25') - Dayou Issoufou (45') et Sentamu (54') - CSS : Jridi-Yussofo-Maâloul-Boulaâbi (Chellouf 66')-Derbali-Sassi-N'dong-Kamoun (Louati 75')-Hannachi (Kouakou 66'),Mansar-Ben Youssef - Vita Club : Lukong-Ebunga-Mabelé-Moudo-Dayon-Muganga-Mubelé-Lema-Sentamu (Emmanuel 83')-Lisadiser (Kasereka 77')-Luvumbu Le CSS n'a pu finalement dépasser le cap de son adversaire congolais, en cet avant-dernier tour des éliminatoires de la Champions League, essuyant sur son terrain et devant son public une seconde défaite synonyme d'élimination. Débuts prometteurs Pourtant, tout avait bien commencé pour cette équipe qui a grandement profité de l'apport psychologique de son public pour acculer son adversaire dans ses derniers retranchements. Son ascendant territorial lui a permis de mettre le gardien Lukong dans des situations bien difficiles, comme celles qui se sont présentées à Hannachi (13e), suite à une percée de Ben Youssef et Boulaâbi puis de nouveau Hannachi (13e et 14e). Cet ascendant sera concrétisé par un but, œuvre de Zied Derbali qui a repris d'un tir rageur des 16 mètres une balle de Maâloul, suite à un coup franc. Ce fut à la 25e minute de jeu. Et tout concordait jusque-là à faire du CSS un postulant sérieux pour le passage au tour final, d'autant qu'il s'est imposé sur le terrain par sa bonne circulation de la balle et son bon placement. Et sans une certaine malchance, Ben Youssef (39') et Mansar (41e) auraient pu facilement corser la note. Des fautes cruciales La suite fut plutôt néfaste pour l'équipe sfaxienne qui a concédé un but stupide sur un coup franc des 20 mètres que Jridi aurait pu facilement annihiler sans une certaine hésitation, permettant à l'avant congolais Dayou Issoufou de détourner la balle d'une reprise de la tête dans les filets (45e). Ce fut en sorte un coup de massue pour les locaux qui ont perdu ensuite leur self-control pour sombrer dans la médiocrité. Le second but concédé, juste neuf minutes après leur retour des vestiaires, en est l'exemple édifiant... Boulaâbi tergiverse, le ballon profite à l'avant Sentamu qui dribble le gardien Jridi sorti à sa rencontre. Le CSS hors sujet Dès lors, les jeux sont faits. Le CSS, mené à la marque par 2 buts à 1, devait remonter trois buts pour espérer renverser la vapeur, chose devenue impossible avec la bonne organisation collective d'un adversaire qui s'est défendu bec et ongles. Et c'est sur un second revers que la partie s'achève, le tout sur fond de huées d'un public qui n'a pas ménagé Philippe Troussier pour son conservatisme stérile !