Les rameurs tunisiens tablent sur sept médailles d'or Être ambitieux est une bonne chose, mais il faut avoir les moyens de ses ambitions ! Les rameurs tunisiens nous doivent une réponse du 16 au 18 octobre à Tipaza en Algérie où ils participeront aux Championnats d'Afrique juniors et seniors d'Aviron. L'équipe de Tunisie sera composée de 11 rameurs dont 7 garçons (Aymen Mejri, Mohamed Taïeb, Skander Cherni, Khalil Mansouri, Mohamed Ben Sidhom, Abdallah Adouani, Ahmed Kosdoghli) et 4 filles (Khadija Krimi, Nour El Houda Taïeb, Malek Ounis et Cyrine Guellim). Sur ces onze participants, quatre ambitionnent de remporter l'or et être champions d'Afrique. On citera Mohamed Taïeb, Aymen Mejri, Khadija Krimi et Nour El Houda Taïeb. Les rameurs tunisiens croient dur comme fer en leurs capacités de remporter les épreuves de Skiff junior en individuel et en double. Attendons le 16 octobre pour voir. Départ le 10 octobre Afin de maximiser leurs chances, les rameurs tunisiens partiront pour l'Algérie une semaine avant le démarrage des championnats, soit le 10 octobre, histoire de s'acclimater avec le site de la compétition. La délégation tunisienne emportera avec elle ses embarcations, bien que le pays hôte fournira le nécessaire comme le stipule les règlements et ce, pour éviter les mauvaises surprises. Un matériel défaillant ou même pas au point et c'est la contre-performance assurée. Bref, les Tunisiens veulent mettre toutes les chances de leur côté en allant une semaine avant la compétition et en emportant leur matériel de navigation. Toutefois, ils seront en concurrence directe avec leurs homologues Algériens et Egyptiens. Nos rameurs qui sont en stage ouvert depuis le début de l'année, ont disputé bon nombre de tournois et de compétitions. La dernière participation remonte au mois d'Août où les frères Taïeb ont participé aux Jeux Olympiques de la Jeunesse en Chine. Les Championnats d'Afrique de Tipaza en Algérie ne sont qu'une étape dans le calendrier international de l'aviron tunisien. Que nos rameurs ramènent des médailles d'or, c'est tout le mal qu'on leur souhaite. Toutefois, les Mansouri, Cherni, Kosdoghli et autre Guellim ont tout à gagner... en expérience. Et ce n'est pas rien dans la carrière d'un sportif de haut niveau.