« Le gouvernement Mehdi Jomaa a rejeté le nouveau code de l'investissement, élaboré au temps des deux gouvernements de Hamadi Jebali et Ali Larayedh. Ainsi, nous continuons, à l'heure actuelle, à recourir aux textes et dispositions de l'ancien code », a indiqué M. Chedly Ayari, gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT). Rappelant que le nouveau code de l'investissement faisait partie de près de 70 projets de loi qui n'ont pas été examinés, jusque-là, par l'Assemblée Nationale Constituant (ANC). M. Ayari a estimé que le futur gouvernement est le seul à trancher sur cette question : soit il le présentera encore une fois auprès des nouveaux élus pour promulgation, soit il le rejette au profit de l'ancien code. « A ce moment, le futur gouvernement optera, éventuellement, vers la mise en place de quelques mesures de réformes complémentaires, qui renforceront les dispositions de l'ancien code de l'investissement », a-t-il ajouté.