Arrêté mardi dernier pour diffamation et propos injurieux envers les agents de l'IRIE et des policiers, la tête de liste indépendante « union des jeunes démocrates tunisiens » a retrouvé la liberté hier dans l'après midi même avant de comparaître devant le parquet; au bonheur de se partisans qui ont été secoués par cet intermède triste. Professeur de métier, l'intéressé qui a été accablé par l'instance régionale; et selon le porte-parole de la liste, s'était vu interdire l'accès du siège par les agents exerçants qui ont fait appel aux agents de l'ordre. Du coup, c'était l'altercation provoquée par des esprits chauffés. La liberté retrouvée, le candidat aux législatives a repris de plus belle à un moment où la course aux urnes bat son plein, avec au menu un meeting programmé pour le week-end et qui aura lieu dans la délégation de Sidi Yaich. Après une entrée fracassante dans ces joutes électorales, l'UJDTunisiens a pu se frayer un chemin dans ce « surbooking » constitué de 62 listes dont 29 indépendantes. Une nouvelle tendance qui caractérise le nouveau paysage politique à Gafsa et qui est fortement applaudie par les citoyens. Localisée au 17éme rectangle de l'affichage mural, on a relevé une liste de l'UJDT comportant 9 candidats, alors que le nombre officialisé par l'ISIE est 7. Deux candidats y figurent mais ils ne sont que des réservistes. Est ce une violation du code électoral passée sous silence par l'instance régionale qui a imposé à cette liste de changer son sigle et a ignoré le dépassement cité.