Il y a quelques mois, l'ex-président de la fédération tunisienne de handball, Karim Helali en l'occurrence, en désaccord avec la majorité des membres du bureau fédéral, avait présenté sa démission. Il ne croyait pas si mal faire, puisqu'il s'est pris dans son propre piège. Sa démission a été acceptée lors d'une réunion hebdomadaire du bureau fédéral, et le premier, vice-président de la fédération , Mourad Mestiri a été propulsé au poste de président pour en assurer l'intérim jusqu'à la fin du mandat en 2016. Les choses sont claires vis-à-vis des instances internationales qui reconnaissent aujourd'hui Mourad Mestiri comme président de la FTHB. Nous citerons le CIO (comité olympique international) et l'IHF (fédération international de handball). Ces deux instances reconnaissent le CNAS (comité national d'arbitrage sportif) qui avait débouté Karim Helali. Ce dernier est allé plaider sa cause devant un tribunal de droit commun, ce qui est illégal aux yeux des règlements de l'IHF, comme le stipule l'article 8 : «Les décisions des instances juridiques de l'IHF, des confédérations continentales et des fédérations nationales ne peuvent faire l'objet d'aucune contestation devant les tribunaux nationaux de droit commun». On ne peut être plus clair.