Lors d'une conférence de presse tenue cet après-midi, Chafik Sarsar, président de l'ISIE, a fait un round- up sur les péripéties de l'opération de vote un jour après le démarrage du scrutin à l'étranger. Il a donné, par ailleurs, des explications sur les plaintes enregistrées par les citoyens qui se sont présentés aujourd'hui aux bureaux de vote avec leur carte d'identité pour voter et n'ont pas trouvé leur noms alors qu'ils étaient enregistrés dès le début avec des numéros de passeports. Les plaintes formulées par certains portent également sur la fermeture de quelques bureaux. Le président de l'ISIE demande à cet effet des précisions sur les lieux et adresses des bureaux en question pour que l›instance puisse intervenir soit par la vérification soit par la résolution du problème. Dans le même contexte, Chafik Sarsar, précise que les aléas climatiques et les empêchements personnels peuvent être à l›origine de la fermeture de certains bureaux. Il est à noter que l'ATIDE a appelé, cet après-midi , l'ISIE à intervenir d›urgence pour accorder aux électeurs, inscrits volontairement à l›étranger, leur droit de vote, sachant que plusieurs tunisiens ont été surpris de ne pas trouver leurs noms inscrits dans les registres, ce qui les empêche de voter, alors qu›ils confirment avoir été inscrits volontairement depuis 2011 ou cette année. L'ATIDE demande à l'ISIE de « prendre des mesures urgentes, sous formes de décisions communes, qui engage toutes les IRIES à l›étranger et les présidents des bureaux de vote à vérifier la pièce justificative d'inscription de chaque citoyen concerné, ainsi que le registre des électeurs, et ce, dans chaque IRIE et centre de vote, pour lui permettre de voter, s'il est inscrit volontairement en 2011 ou en 2014». Il est à noter que l'ATIDE a alerté maintes fois l'ISIE quant à «la nécessité de d'effectuer un audit du registre des électeurs et à actualiser ce registre en prenant en considération les 96.700 tunisiens à l›étranger qui ont renouvelé leurs passeports. L'ISIE n'a pas pris les mesures nécessaires à ces sujets, ce qui a provoqué de multiples inscriptions répétées et l›absence des noms de plusieurs autres citoyens inscrits volontairement».