Les exigences de l'étape actuelle dictent une seule option pour gouverner la Tunisie : Un Président indépendant et un Premier ministre qui dirige un gouvernement émanant de l'Assemblée des Députés du Peuple et qui bénéficient d'un large soutien au sein du prochain Parlement, a ainsi résumé aujourd'hui, jeudi 30 octobre 2014, Mustapha Kamel Nabli la prochaine configuration politique, lors d'une conférence de presse. « Dans le contexte actuel, le Président indépendant est le meilleur profil », n'a cessé de répéter Nabli pour justifier sa candidature, et surtout pour convaincre les électeurs de voter en sa faveur. Cette indépendance politique est un gage de stabilité dans un contexte marqué par des difficultés à assurer des coalitions entre les partis politiques. « Ces ententes seront fragiles et de courte durée », a-t-il renchérit. D'où, le Président de la République joue un rôle central dans le maintien de la stabilité, la principale revendication des Tunisiens, a-t-il aussi déduit. Le Président indépendant est le meilleur profil « parce que le temps est à la cohésion et non à la partition du pouvoir ». Et pour aller encore plus loin, il a appelé les candidats partisans à revoir les résultats du scrutin du 26 octobre et àréfléchir sur leur positionnement chez les électeurs. Il les a conseillés de se désister de la course à la Présidentielle en vue de faciliter la tâche des électeurs en réduisant la liste des 27 candidats. « La Tunisie a besoin d'une personnalité qui porte une vision permettant de répondre aux aspirations des Tunisiens », a-t-il enfin soutenu.