Poursuites administratives contre les contrevenants Des dépassements ont été relevés lors de la campagne présidentielle 2014, dont à titre d'exemple, la participation de certains fonctionnaires à des campagnes de propagande menées pendant les heures de travail sous des bannières partisanes, a déclaré le président de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Chafik Sarsar. Sarsar qui s'exprimait, hier, à l'issue d'une entrevue avec le chef du gouvernement provisoire, Mehdi Jomâa, à La Kasbah, a indiqué dans une déclaration aux médias, que des responsables administratifs dont un président d'une délégation spéciale, avaient participé à la campagne de l'un des candidats à la présidentielle. Il a estimé que de telles pratiques seront considérées comme des crimes électoraux qui tombent sous le coup de la loi, précisant que l'instance avait déposé une plainte auprès du ministère public à cet effet et engagé des poursuites administratives contre les contrevenants. Evoquant la teneur de sa rencontre avec Mehdi Jomâa, Sarsar a déclaré qu'elle a porté sur les préparatifs logistiques, matériels et sécuritaires pour la tenue de la présidentielle, prévue aujourd'hui, le 20 novembre à l'étranger et le 23 novembre en Tunisie. L'accent a été mis également sur les difficultés qui se posent et sur la démarche à suive pour garantir le bon déroulement de l'élection présidentielle. L'idée de retarder les horaires d'ouverture des bureaux de vote dans certaines régions, a été ainsi soulevée, a-t-il fait savoir. Sarsar a indiqué également que des accords ont été convenus sur certains volets d'ordre financier concernant les préparatifs pour le parachèvement de l'opération électorale à l'intérieur et à l'extérieur du pays.