Le secteur offensif est laminé par les coups durs, mais les mineurs gardent espoir. Après Azer Ghali, Hamadi Jeridi. Les petits malheurs n'en finissent pas à l'ESM, qui voit le compartiment offensif sérieusement handicapé. Pourtant, le capitaine Jeridi sortait d'une blessure et en avait fini avec la phase de rééducation, mais il a vite contracté une déchirure musculaire qui l'obligera à marquer un repos d'une vingtaine de jours. Il ne reviendra qu'après la nouvelle trêve succédant au match contre le Stade Tunisien. Par ailleurs, on sait depuis quelque temps que la saison de Azer Ghali est terminée suite à la rupture des ligaments croisés, sa reprise étant fixée pour la phase de préparation de la prochaine saison. «Ce sont là deux titulaires à part entière que nous perdons, mais les solutions existent», positive l'entraîneur Habib Mejri. «N'allez pas pour autant croire que nous disposons d'un effectif pléthorique. Loin s'en faut. Je n'ai même pas 15 joueurs sur lesquels je peux réellement compter. D'ailleurs, conscients de la situation, les dirigeants sont prêts à recruter au mercato d'hiver. J'ai besoin de deux défenseurs, deux milieux et deux attaquants. Croyez-moi, ce n'est pas beaucoup. D'ailleurs, le mercato sera à mon sens décisif pour l'avenir du club parmi l'élite», insiste Mejri. Déjà, des partants Par ailleurs, les contrats de Mehrez Yaâkoubi et Halim Darragi ont été résiliés à l'amiable. La liste des partants au mercato d'hiver risque du reste d'être bien longue. Les nombreux joueurs régulièrement hors liste constituent un boulet pour un club qui a lancé dernièrement un S.O.S. pour rappeler les mécènes à leur devoir d'aider l'association. «Se méfier de la réaction stadiste» Les travaux d'entretien de la pelouse de Métlaoui entrepris dernièrement ont amené les dirigeants à programmer des séances d'entraînement à Deguech. Car le club a préféré travailler à domicile sans prévoir de stage quelque part. «Nous n'avons pas disputé beaucoup de matches amicaux durant cette trêve. J'ai préféré augmenter la charge de travail aux entraînements», indique Mejri. Hier, le club du Bassin minier disputait un match amical à Kairouan contre la JSK. Le seul test avant de rencontrer le Stade Tunisien, samedi prochain, au Zouiten. «Ce sera difficile car il faut s'attendre à une réaction d'orgueil de l'adversaire après sa lourde défaite contre l'Espérance de Zarzis», prévient le boss métlaouien. Lequel se déclare rassuré par l'application et le désir de progresser exprimés par ses joueurs.Et prend manifestement plaisir à cette expérience dans le Sud-ouest. «Chaque club fonctionne à sa manière selon ses propres codes et moyens. Vous ne risquez pas de rencontrer partout les mêmes problèmes. C'est une expérience indubitablement fort enrichissante. Non, on ne sait vraiment que très peu sur la vie et les gens», conclut le coach de l'ESM.