Un beau matin, pas trop béni, pour ne pas dire maudit, l'un des «génies» de la Caisse Générale, piqué par on ne sait quelle mouche, saute du lit, après avoir mal dormi, Pour faire une toilette de chat, engloutir son petit repas, réciter la «Fatiha». Avant de voler...courir, sautillant de joie, pour dire et crier, tel le Grec Archimède : «Eurêka! Eurêka!» (je l'ai trouvé!). A qui ? Au numéro «un» de la hiérarchie, un brave homme sensé, censé ne pas écouter les idées insensées. Mais voilà que le mal est fait. «La brillante invention» a été acceptée. On va frapper de nouvelles pièces de monnaie (de deux dinars et de deux cents millimes). Sitôt dit, sitôt fait. Peu importe si on va compliquer l'existence du beau monde concerné, à commencer par les malvoyants et nos pairs, frappés de cécité ! L'essentiel, c'est de laisser des traces là où on passe... et innover. Peu importe la qualité des traces. Les «génies» d'antan qui nous avaient, dans le temps, compliqué la vie, en imprimant des billets de trente dinars à l'effigie du grand Chebbi, ont «bien» laissé leurs traces. Cela n'a pas été si méchant. Puisqu'on a fini par retirer facilement les billets de la circulation... Surtout ne parlons pas de gaspillage et de dilapidation de fonds publics. Là où on a le loisir de fabriquer de l'argent à tour de bras. On n'a pas besoin de calculer les dépenses. N'est-ce pas ?