Alors que le terrorisme recommence à frapper pour la énième fois, Mohamed-Ali Laroui, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, vient d'appeler à prendre le cyberterrorisme avec le plus grand sérieux, avertissant que l'absence de contrôle sur le réseau Internet dans sa globalité menace de donner encore plus d'espace aux extrémistes. ‹›Aprés l'ouverture tous azimuts d'Internet et l'attaque délibérée des organes de contrôle, la Tunisie est devenue une passoire. Et quand nous avons commencé à travailler à la réactivation de l'Agence tunisienne de l'Internet, les langues et les plumes se sont mobilisées pour dénoncer le retour de ‹Ammar404› sans être conscients qu'elles ont perpétré un crime contre la Tunisie, permettant ainsi aux terroristes de profiter de cette ouverture à tous vents››, a-t-il regretté. Laroui a également assuré que les investigations ont clairement établi que les opérations de recrutement des terroristes, d'espionnage des unités sécuritaires, de coordination entre les diverses cellules et d'organisation des migrations des terroristes vers d'aures pays se faisaient en majorité à partir d'Internet, en plus du rôle des mosquées qui sont entre les mains des takfiristes.