Adnène Mansar soutient qu'il n'y a aucune mauvaise gestion au niveau des fonds spéciaux de la présidence de la République Adnane Mansar, directeur de campagne du candidat Moncef Marzouki, a souligné la disposition de la présidence de la République à se soumettre à un audit de gestion financière, mené par une commission parlementaire, avec la participation des instances officielles de contrôle financier. Mansar s'exprimait, hier, à l'Ariana, au cours d'une conférence de presse, au quartier général de campagne de Marzouki. Les informations rapportées sur une mauvaise gestion financière au sein de la présidence ne sont que rumeurs et fausses allégations dans le dessein de perturber la campagne électorale de Marzouki, a-t-il lancé. Il n'y a aucune mauvaise gestion au niveau des fonds spéciaux de la présidence, a-t-il soutenu, précisant que la moitié de ces fonds a été dépensée au profit des blessés de la révolution (480 mille dinars en 2012, 390 mille dinars en 2013 et 467 mille dinars en 2014), en plus des aides sociales. Le candidat Moncef Marzouki est prêt à assumer son entière responsabilité au cas où des dépassements financiers seraient établis, a affirmé Mansar. Pour Mansar, l'éventualité d'une falsification du scrutin présidentiel reste très plausible, « vu que les jugements prononcés ont établi des tentatives de falsification ». D'autre part, Mansar a appelé l'Instance supérieure indépendante des élections (Isie) à réunir les conditions objectives pour éviter toute violation de la loi électorale. Il a exhorté l'Isie à assurer un climat favorable au bon déroulement de la campagne électorale, en allusion à l'agression du convoi de Marzouki lors de sa visite à Siliana. Selon lui, cette agression a été perpétrée par « les partisans de l'adversaire de Marzouki au second tour de la présidentielle ». Mansar a, par ailleurs, appelé la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle à mettre un terme aux dépassements de certains établissements médiatiques qui privilégient un candidat aux dépens de l'autre.