«Le printemps arabe a échoué dans plusieurs pays et a dégénéré au terrorisme et au sang, mais la Tunisie a fait l'exception et a réussi», c'est ce que vient d'écrire le magazine britanique «The Economist» pour justifier sa décision de choisir la Tunisie comme étant le pays de l'année. A la fin de l'article, on pouvait notamment lire une expression à la tunisienne: mabrouk Tunisia!... Plusieurs critères, sur fond de réalisation et d'acquis, ont plaidé pour la Tunisie et ont favorisé cette consécration. L'adoption de la constitution, la tenue des élections législatives et enfin les présidentielles, dont le deuxième tour se tiendra le 21 décembre 2014, ont été à l'origine de cette réussite exceptionnelle, notamment en comparaison avec les pays voisins qui ont connu le même contexte: celui de la révolution...