Au Cap Bon, en matière d'infrastructure routière, il est un projet qui s'est plu «à faire du charme», tant il était désiré, par toute la région et surtout du côté de son chef-lieu : le tronçon d'autoroute Nabeul-Turki. Enfantée dans la douleur à sa naissance au début de 2011, en raison des grandes difficultés qui ont prévalu au départ (nature de la route sinusoïdale dans beaucoup de cas, problèmes de titres fonciers et d'expropriation de terrains, non-respect des normes au niveau de la réalisation...), cette mise en double chaussée de la route n°27 a donné lieu à une résiliation de contrat avec l'entreprise ayant pris en charge sa réalisation au départ. Et les travaux se sont arrêtés à une année et demie, après leur début d'exécution. Ce qui n'était pas pour plaire aux habitants de la région et à leurs visiteurs qui n'y comprenaient rien. Puis, il y a eu reprise des travaux en février 2014, par une nouvelle entreprise, suite aux appels d'offres lancés durant le deuxième semestre de 2013. Et la réalisation a repris, pour avancer à pas lents à ses débuts, mais de plus en plus sûrs depuis quelque temps. L'avancement des travaux est à environ 45% actuellement. D'un coût global d'environ 38 millions de dinars, les travaux d'exécution de ce projet, qui couvrira dans son ensemble quelque 25 km, s'étalera sur vingt-deux mois au niveau de la réalisation. Il sera opérationnel à part entière vers la fin 2015. Au niveau des composantes, à côté de la construction de cette double chaussée (couche de fondation, couche de roulement, accotement...), l'on comptera trois ouvrages d'art (ponts) à (Oued Souhil, Belli et El Jadida), un réseau de drainage des eaux pluviales entre Belli et El Mchedhba (sur 2,4 km), l'installation d'un réseau d'éclairage public au niveau des sections urbaines et des carrefours. C'est un peu le profil de ce nouvel acquis dont la région avait bien besoin depuis quelques années, un profil qui se veut rassurant.