Le syndicat appelle l'ARP à adopter le projet de loi portant protection des agents de la sûreté et de ses locaux Le syndicat général de la Garde nationale demande au ministre de l'Intérieur d'autoriser les agents de la sûreté à conserver leur arme de service en dehors des horaires du travail. Le syndicat appelle l'Assemblée des représentants du peuple à adopter le projet de loi portant protection des agents de la sûreté et de ses locaux. Il qualifie de « lâche » l'assassinat terroriste perpétré, dans la nuit du samedi 3 janvier, contre l'agent de police, Mohamed Ali Charaâbi, saluant les efforts fournis par les équipes de la Garde nationale à Zaghouan pour arrêter les criminels en un temps record. Dans une déclaration rendue publique hier, le syndicat impute une part de responsabilité à l'autorité de tutelle qui, précise-t-il, n'œuvre pas au rapprochement des sécuritaires de leur lieu de travail. L'agent de police, Mohamed Ali Charaâbi, a été poignardé au niveau du cœur et égorgé, à El Ghrifet, dans la délégation d'El Fahs (gouvernorat de Zaghouan), alors qu'il rentrait de son travail à Tunis, a indiqué, hier, le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.