Observant un sit-in devant le district de la Garde nationale, les divers corps de sécurité ont revendiqué la promulgation de lois pour leur protection et celle des locaux, ainsi que l'adoption de la loi contre le terrorisme Les syndicats des différents corps de la sécurité nationale, englobant les forces de l'ordre, la Garde nationale et la Protection civile dans le gouvernorat de Tozeur, ont revendiqué, au cours d'un sit-in, hier matin, devant le district de la Garde nationale à Tozeur, la promulgation de lois pour la protection des sécuritaires et des locaux, qui sont la cible d'opérations terroristes. Le secrétaire général du syndicat de base de la Garde nationale, Faycel Erraïes, a indiqué qu'une autorisation écrite doit être délivrée aux sécuritaires afin de conserver leur arme de service pendant et en dehors des horaires du travail, appelant à la nécessité d'accélérer l'adoption du projet de loi relatif à la lutte contre le terrorisme, eu égard à son importance dans la protection des agents de sécurité. Les sit-inneurs ont également revendiqué l'adoption de la loi relative à l'indemnisation des sécuritaires victimes d'accidents de travail et la création d'un fonds au profit des familles des martyrs parmi les agents de sécurité. Par ailleurs, les protestataires ont demandé l'ouverture d'une enquête pour engager la responsabilité de tous ceux qui avaient manqué à l'obligation de protéger l'institution sécuritaire, notamment dans les gouvernements qui se sont succédé après la révolution. Au cours de ce sit-in, les protestataires ont fait part de leur détermination à combattre le terrorisme sous toutes ses formes, et à protéger la Tunisie, «même si cela devait coûter la vie à un plus grand nombre de martyrs», ont-ils assuré.