Le syndicat des enseignants du secondaire menace d'observer une nouvelle grève les 21 et 22 janvier si ses revendications ne sont pas satisfaites Une séance de travail a été tenue hier matin entre des représentants du ministère de l'Education et le syndicat général de l'enseignement secondaire relevant de l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt), pour l'examen d'un nombre de points entre les deux parties, a indiqué Lasaâd Yacoubi, secrétaire général du syndicat. Il a précisé que cette réunion porte sur plusieurs questions concernant en particulier les moyens permettant de satisfaire les revendications des enseignants et d'appliquer les accords signés, ainsi que d'améliorer les conditions de l'enseignant et promouvoir l'établissement éducatif en général par l'introduction de réformes sérieuses en concertation avec les différentes parties intervenantes. Il a souligné l'attachement des enseignants du secondaire à la poursuite du militantisme pour obtenir leurs droits, insistant à cet effet sur la non-tenue des conseils de classe au cours de la semaine dernière dans tous les lycées suite à la décision du syndicat de boycotter ces conseils et de ne pas signer les bulletins de note des élèves. Il a réitéré la décision d'observer une grève, les 21 et 22 janvier, si le syndicat ne parvient pas à un accord avec les autorités de tutelle avec la possibilité d'observer une deuxième grève en févier prochain et une grève administrative à la fin du prochain trimestre. Le chargé des relations avec les syndicats au ministère de l'Education, Zouhair Aidoudi, a auparavant déclaré à l'agence TAP, qu'une séance de travail devait se tenir hier entre le ministère et le syndicat général de l'enseignement secondaire pour fixer un calendrier des rencontres et des négociations. «Les revendications des professeurs sont dans leur majorité matérielles», a indiqué Aidoudi qui a précisé que le ministère de l'Education ne pourra pas les satisfaire sans l'approbation de la présidence du gouvernement et du ministère de l'Economie et des Finances».