Il veut sanctionner administrativement la Tunisie comme si l'élimination en CAN n'a pas suffi... Vous connaissez la dernière? La CAF et son président Issa Hayatou ont décidé d'enfoncer le clou en infligeant une sanction administrative à l'encontre de Wadï El Jery et des 23 joueurs de la sélection nationale. Motif: envahissement du terrain par le président de la FTF et les internationaux tunisiens au coup de sifflet final du match face à la Guinée équatoriale. Il est clair que Hayatou cherche la petite bête et tient encore à faire du mal à la Tunisie. Jusqu'où ira-t-il? Le comble du ridicule est que la commission de discipline de la CAF a convoqué Wadï El Jary à comparaître devant ladite commission mardi 3 février (hier) alors que la délégation tunisienne est rentrée de Malabo dimanche dernier et que le voyage en Guinée équatoriale nécessite au moins deux jours. A moins que Issa Hayatou ne mette son jet privé au service du président de la FTF. Le Camerounais cherche à couvrir l'injustice de l'élimination de l'équipe de Tunisie et son protégé, l'arbitre Seechurn. De toute façon, la fédération tunisienne a déjà répondu à Issa Hayatou et à son clan en affirmant qu'il n'y a pas eu d'invasion de terrain par les 23 joueurs puisque ces derniers étaient logiquement sur la pelouse, étant les acteurs principaux du match. Et qu'ils avaient seulement protesté auprès de Seechurn pour le penalty imaginaire accordé à la Guinée équatoriale. Quant à Wadï El Jery, il était sur la pelouse pour calmer les esprits de ses joueurs. Ces arguments vont-ils convaincre la CAF? Nous en doutons, connaissant de surcroît l'état d'esprit du clan mafieux de Issa Hayatou. De toute manière, la FTF ne restera pas les bras croisés. Elle se défendra bec et ongles contre une nouvelle injustice de la CAF. Faire appel L'instance fédérale a déjà répondu à la confédération africaine pour contester tous ces faits et a envoyé une copie de cette même lettre à la Fifa. En cas d'une nouvelle sanction, la FTF ira en appel devant la commission d'éthique de la Fifa. C'est juridiquement son droit. Quoi qu'il en soit, la fédération tunisienne doit assumer ses responsabilités et aller jusqu'au bout de l'affaire. Issa Hayatou et sa bande mafieuse n'ont pas de leçons à nous donner. Ils ont prouvé au monde entier leur manque de crédibilité et de sérieux. La CAN n'est plus ce qu'elle était. Elle est devenue une compétition banale organisée par un pays qui n'a pas d'histoire puisque la Guinée Equatoriale a participé à la CAN à deux reprises en tant que pays organisateur en 2012 avec le Gabon et en 2015. Il ne reste plus à Issa Hayatou qu'à propulser la Guinée Equatoriale en finale et à lui offrir le titre. Ce qui ne serait pas étonnant. Le président de la CAF est prêt à tous les sacrifices pour son intérêt personnel et celui de ses acolytes. Franchement, il est temps de mettre un terme à cette mascarade. Le moment est venu de dire non à Hayatou. Quitte à en payer le prix et nous passer de la CAN. Jusqu'à ce que le Camerounais et son clan retrouvent leurs esprits.