L'Orchestre instrumental "Ettalaa" de l'Académie des arts au Caire (Egypte) et la troupe "Wajd" de l'université de Béit Lahm (Palestine) se sont produits, dimanche soir, au Ribat de Sousse, lors d'une soirée commune dans le cadre du huitième festival international universitaire de musique. Ce concert constitue, selon Mahmoud Bayyoumi, chef d'orchestre égyptien, une sorte de rapprochement entre les peuples et les générations à travers une musique métissée, dans un mélange de sonorités occidentales et orientales. Composé de 16 instrumentistes, l'ensemble égyptien a présenté des partitions des plus connues de la musique classique dont notamment "Le beau Danube Bleu", l'une des célèbres valses de l'Autrichien Johann Strauss. Toutefois, la musique arabe était bien au rendez-vous avec des œuvres de Riadh Sombati, Farid El Atrach, et la célèbre mélodie Zourouni kol sana marra une composition de Sayed Derwish, l'une des merveilles musicales qui ne cessent d'enchanter les mélomanes de cette belle époque. Avec ses 17 instrumentistes, l'ensemble musical "Wajd"a, lui aussi, et de la baguette de Thameur Hani Shouri, interprété des œuvres musicales engagées chantant la patrie et le droit au retour, au rythme de la "dabka", danse populaire orientale. Et, en guise de salut à la Tunisie, une choriste a interprété la célèbre chanson de Hédi Jouini Lamouni elli gharou minni.