Les relations historiques entre la Tunisie et l'Italie et les moyens de les élargir ont été au centre d'un entretien, hier, au Palais de Carthage, entre le président de la République, Béji Caïd Essebsi, et le ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Paolo Gentiloni. A l'issue de l'entretien, le ministre italien a déclaré que la réussite du processus de transition démocratique en Tunisie et la stabilité de ses institutions constituent autant de facteurs favorables pour l'Italie pour encourager les opportunités d'investissement en Tunisie dans différents domaines. Le chef de la diplomatie italienne a, dans ce contexte, souligné la nécessité pour les pays de l'Union européenne de faire des efforts exceptionnels pour aider la Tunisie à relever ses défis économiques et sociaux, selon un communiqué de la Présidence. « L'Italie est disposée à jouer un rôle majeur dans ce domaine», a-t-il ajouté. L'entretien a, aussi, porté sur la situation en Libye et ses retombées sur la région. Les deux parties ont souligné l'impératif d'œuvrer davantage pour inciter les parties libyennes à trouver un compromis politique.