A l'issue d'un vote électronique qui s'est déroulé vendredi lors d'une plénière de l'ARP, le FP a également obtenu le poste de rapporteur de la commission des droits, des libertés et des relations extérieures La présidence de la Commission des finances et le poste de rapporteur de la commission des droits, des libertés et des relations extérieures sont allés au Front populaire. L'attribution de ces deux fonctions au Front populaire intervient à l'issue d'un vote électronique qui s'est déroulé, vendredi, lors d'une plénière de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP). Pour statuer sur la question de la présidence de la Commission des finances et du poste de rapporteur de la Commission des droits et libertés, deux propositions de définition de l'opposition ont été soumises au vote : la première stipule que seuls les groupes de l'opposition représentent l'opposition. Cette première proposition a obtenu 109 voix pour, 2 voix contre et 58 abstentions. Quant à la deuxième proposition qui dispose que « les groupes et les députés de l'opposition représentent l'opposition au parlement», elle a obtenu 3 voix pour, 107 voix contre et 55 abstentions. Plusieurs députés ont envisagé la possibilité de revoter ces deux propositions lors d'une plénière ultérieure, en raison d'une défaillance lors de l'opération de vote. Le député Mohamed Anouar Laâdhar (groupe Afek Tounes) a voté à deux reprises : vote électronique et vote à main levée. Le président de l'ARP, Mohamed Ennaceur, a invité les membres de la Commission des finances, de planification et de développement à se réunir en toute urgence pour examiner les projets de loi soumis à la commission et fixer les priorités de l'étape à venir. Les députés du Courant démocrate et du Congrès pour la République (CPR) ont boycotté le vote, qualifié de «mascarade» par la députée Samia Abbou.