Depuis son retour, il ne cesse de donner du fil à retordre aux défenses adverses Stade olympique de Radès. Beau temps. 10 000 spectateurs environ. EST bat CAB : 1-0. Score acquis à la mi-temps. But de Ahmed Akaïchi (28'). Arbitrage de Haythem Kossaï. EST : Ben Chérifia, Derbali, Béjaoui, Akaïchi (O. Darragi 75'), Yaakoubi, Ragued, Chaalali, Mhirsi (N'Djeng 64'), Eduok (Ben Mansour 87'), Afful, Jabeur. CAB : Naouara, Mathlouthi, Kchok, Machani, Hmani, Baratli (Trabelsi 64'), Saïdani, Z. Darragi (Ouerghi 72'), Mbengue (Hadhria 83'), Sassi, Rejaïbi. EST-CAB a été par excellence l'affiche de la 19e journée. Le match a tenu en haleine tous ceux qui l'ont suivi, à partir des gradins de Radès ou devant leur écran de télévision. Car si l'Espérance a réglé l'affaire dès la première mi-temps, elle a souffert le martyre durant la deuxième période du jeu devant une formation cabiste, accrocheuse à souhait. Bref, chaque équipe a eu sa mi-temps, à la différence que l'Espérance a su tirer son épingle du jeu. Les Cabistes avaient les moyens de revenir dans le match. Ils ont dominé l'entrejeu, mais se sont montrés inefficaces dans les 30 derniers mètres. Toutefois, la défense «sang et or» a eu droit à quelques frayeurs vers la fin de la rencontre. Mais Ben Chérifia, auteur de belles parades, a été le gardien du temple par excellence, permettant à son équipe de conserver son ascendant. Débuts en fanfare Sans round d'observation, les deux protagonistes sont entrés dans le vif du sujet. Les attaquants multiplient les tentatives, mais la précipitation devant les filets adverses a caractérisé leur prestation durant le premier quart d'heure de jeu. Mais au fil des minutes, les hommes de José De Moraïs ont fini par poser les pieds sur terre et imposer progressivement leur rythme de jeu. Et c'est encore une fois Ahmed Akaïchi qui se montre l'homme de la situation. Une première tentative à la 17' en servant Eduok dont le tir passe à côté. La paire Akaïchi-Eduok finit par frapper fort onze minutes plus tard. Cette fois-ci, c'est le Nigérian qui sert sur un plateau son équipier en attaque. Eduok se faufile sur la gauche, centre pour Akaïchi qui, de la tête, met la balle dans les filets de Naouara (28'). Afful apporte également un certain dynamisme à l'attaque espérantiste. Lui et Mhirsi ont permuté sur les couloirs, mettant la défense cabiste à rude épreuve. Réveil tardif Après la pause, les débats reprennent aussi intenses que durant la période initiale. Les Cabistes se montrent plus agressifs dans leur jeu, dominent le milieu, mais piétinent dans les 30 derniers mètres. Face à la rage des visiteurs, Ragued et ses camarades créent la supériorité numérique en phase défensive et réussissent à bloquer les issues aux attaquants cabistes. A partir de la dernière demi-heure de jeu, Dostanic opère progressivement ses changements dont un s'avère particulièrement dangereux. A peine entré, Nour Hadhria a failli lober le gardien Ben Chérifia d'un tir imparable qui pouvait se loger dans la lucarne. Il a fallu toute la volonté et la clairvoyance du gardien espérantiste pour sauver son équipe d'un but tout fait (84'). Les visiteurs jouent leur va-tout dans les dernières minutes, particulièrement dans le temps additionnel, mai leur réveil s'avère tardif. Les «Sang et Or» se défendent bec et ongles. Ils finissent par remporter une précieuse victoire bien qu'ils n'étaient pas géniaux. De Moraïs privilégie le résultat au détriment de la manière et cela lui réussit.