Le train Nabeul-Bir Bouregba a déraillé encore une fois, hier, après avoir percuté un bulldozer sans causer, heureusement, de pertes humaines Le train reliant la ville de Nabeul à la gare de Bir Bouregba n'en finit pas de défrayer la chronique. Hier encore, le train a percuté un bulldozer au niveau du carrefour 3 août, à Hammamet. Si, fort heureusement, la collision n'a pas causé des pertes humaines, comme c'était le cas le 19 février dernier, le choc avec l'engin lourd a cependant provoqué le déraillement du train dont une évacuation immédiate a été ordonnée. Rappelons que la société civile de la ville de Nabeul a manifesté, samedi dernier, son mécontentement et dénoncé les dangers qui menacent les riverains, et ce, en stoppant le train en provenance de Bir Bouregba au niveau du passage à niveau du quartier des Jasmins à Nabeul. La société civile réagit Il est à signaler qu'en réponse à cette action citoyenne, le gouverneur de Nabeul, M. Mohamed Akermi Hamdi, s'est réuni, hier, avec les députés représentant la région à l'ARP en présence des autorités régionales ainsi que des représentants de la Société tunisienne des chemins de fer (Sncft). M. Hamdi a assuré, lors de cette réunion de travail que les dispositifs de sécurité tout au long de la voie ferrée au niveau des agglomérations habitées vont faire l'objet d'une mise à niveau. Par ailleurs, la société civile s'est donné rendez-vous, demain, pour une autre manifestation. «On ne va pas s'arrêter là ni baisser les bras contre ce monstre de train et la passivité de la Sncft. Et cette fois-ci, nous réservons une belle surprise. Soyez prêts!», lit-on sur la page Facebook du collectif qui a organisé la mobilisation «Stop au train de la mort». Rappelons que ce train avait déjà coûté la vie à plus de 178 personnes depuis sa mise en ligne.