Manuel Valls : «Nous suivons avec attention la situation en Tunisie» C'est depuis le musée du Louvre, à Paris, que le président français François Hollande a fait part, hier, de la solidarité de son pays avec la Tunisie, à la suite de l'attaque terroriste du musée du Bardo. «Nous sommes tous concernés quand il s'agit de vies humaines effroyablement broyées par la machine terroriste», a souligné le président français. «Nous avons eu ces événements douloureux en France en janvier dernier «, a-t-il rappelé en référence à l'attaque de Charlie Hebdo. Les mêmes terroristes s'attaquent au patrimoine de l'humanité, à l'histoire de l'Irak et de la Syrie mais aussi aux personnes. «C'est le même dessein, la même volonté de briser, casser, diviser, rompre, éradiquer tout ce qui a existé avant, pour éradiquer tout ce qui est valeur essentielle de l'humanité », s'est-il indigné. «Nous ressentons une douleur quand des éléments de notre patrimoine commun viennent à être dévastés», a encore déclaré le président français qui visitait une exposition d'œuvres d'art préislamique au musée du Louvre à Paris. François Hollande a indiqué avoir téléphoné au président Béji Caïd Essebsi, pour lui exprimer sa « solidarité » et son « soutien dans cette épreuve ». Dans une déclaration à l'issue de sa rencontre avec le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, le premier ministre français, Manuel Valls, a indiqué que son pays se mettait aux côtés du gouvernement tunisien dans sa guerre contre le terrorisme, condamnant avec la plus grande fermeté cette attaque terroriste. «Nous suivons avec attention la situation en Tunisie», a-t-il dit.