Le Mouvement Nida Tounès a parachevé, dimanche, la composition de son bureau politique par l'élection de dix membres du groupe parlementaire du mouvement et dix membres du bureau exécutif qui s'ajoutent aux 14 membres de l'instance constitutive (non élus). Le bureau tiendra sa première réunion, mercredi prochain. Les membres élus du groupe parlementaires sont : Leïla Hamrouni Zohra Driss Walid Jalled Bochra Belhaj Hmida Mustapha Ben Ahmed Mondher Belhaj Ali Slaheddine Bargaoui Hajer Laaroussi Meriem Boujbel Leïla Ouled Ali Congrès, l'été prochain Les membres élus du bureau exécutif sont : Olfa Khalil Rabia Nejlaoui Amina Ben Gaddour Abdelmajid Sahraoui Aziza Htira Faiza Kefi Faouzi Loumi Najoua Makhlouf Mounir Ben Miled Faiçal Hafiane Le président du parti par intérim, Mohamed Ennaceur, a indiqué dans une déclaration de presse que la première réunion du bureau politique se penchera sur la définition des prérogatives, la répartition des responsabilités et le démarrage des préparatifs pour le premier congrès prévu l'été prochain. Trente-six membres du groupe parlementaire du parti (dont 12 femmes) et trente-huit membres du bureau exécutif se sont présentés à ces élections. al massar La formation d'un front antiterroriste doit exclure les parties impliquées Le parti Al-Massar estime que l'appel à la formation d'un Front national, basé sur les principes démocratiques et les valeurs républicaines, pour faire face au terrorisme ne doit pas inclure des parties politiques connues pour leurs liens idéologiques et politiques avec des milieux terroristes tant à l'intérieur du pays qu'à l'échelle régionale. Dans une déclaration du Conseil central du parti, publiée, hier, Al-Massar se dit concerné par les appels à l'unité nationale, ajoutant que le mouvement Ennahdha ne pourra y faire partie tant qu'il ne révise pas ses positions idéologiques et politiques. Pour délivrer le pays du terrorisme, selon Al Massar, il faut mobiliser les Tunisiens autour de leurs dirigeants politiques et les associer à la stratégie de lutte contre le terrorisme. Al-Massar note que les importants efforts déployés par les forces armées et sécuritaires demeurent insuffisants tant que le ministère de l'Intérieur n'a pas encore entrepris de profondes réformes pour remédier aux lacunes et dépassements commis sous la Troïka.