Le portier espérantiste croise les doigts pour bien remplir sa tâche à Khartoum Appréhendez-vous ce match contre Al Merrikh ? Tout le monde sait qu'aller disputer un match au Soudan n'est pas une mince affaire. Grâce à la dynamique des victoires en championnat national, tous les joueurs sont motivés. Nous espérons ramener un résultat positif. Vous voilà au-devant de la scène, une chose à laquelle vous ne vous attendiez pas. Craignez-vous cette si lourde responsabilité ? Garder la cage de l'Espérance de Tunis est une grande responsabilité. Je l'avoue. Il est vrai que j'étais le premier gardien pendant deux saisons au Stade Gabésien et je jouais régulièrement. Mais ça n'a rien à voir avec mon statut actuel. Disputer un match de championnat n'a rien à voir avec une rencontre de Champions League. Je sais qu'il y aura un jeu engagé des deux côtés. Je serai par conséquent très sollicité. Je travaille dur aux entraînements pour être fin prêt le jour du match. J'espère être à la hauteur de la confiance du staff technique et utile à mes camarades. Quelle idée avez-vous de l'adversaire et du climat qui, paraît-il, n'est pas favorable à un match de football ? Je sais que le climat est très humide à Khartoum. Respirer normalement est déjà une épreuve en soi. Mais nous sommes habitués à ce genre de conditions en Afrique. Personnellement, j'ai une toute petite expérience en Ligue africaine des champions puisque j'ai eu à remplacer Ben Chérifia lors de la dernière édition contre Ahly Benghazi. Toutefois, je manque de compétition et cela s'est ressenti lors du match de championnat contre le Stade Tunisien. Faire banquette influe sur les repères d'un gardien. J'espère afficher une meilleure prestation et surtout ne pas encaisser de but.